The Milk Producer - October 2009 - (Page 6)

DFOVICE-CHAIR’SMESSAGE By Ron Versteeg Supply management still our best option ve been asked recently how much longer supply management will last. Indeed, some commentators are saying it’s time to start adapting to the competitive realities of the free market system found in almost every other country. When we look at the turmoil prevalent in the U.S. and European Union (EU), it’s difficult to see benefits for the Canadian dairy industry. American and European dairy farmers are currently suffering from prices below their production costs, resulting from an oversupply of milk. The EU Commission has reconfirmed its decision to phase out milk quotas by 2015. To effect a smooth transition—a socalled soft landing—the commission has increased quotas three per cent so far, with no regard for market demand. Milk prices have plummeted. More quota increases are probably coming, despite calls by some dairy farm organizations to cut quotas to bring production back into balance with demand. The EU has responded by reinstating export subsidies to liquidate some of the surplus butter and powder in what can best be described as a supply management measure. The U.S. situation is similar. Last year’s high prices brought forward surplus production. The surpluses depressed prices to a level not seen in many years. Washington has reacted by purchasing surplus butter, powder and cheese. Producer-funded incentives are also being used to encourage dairy product exports, as well as the retirement of dairy herds. Again, these are supply management measures that will likely be abandoned when prices rebound from their current lows. I don’t have a crystal ball, and I can’t predict how long our supply management system will last. But I do know that no other system offers the stability and sustainability of supply management at no cost to the public purse. Until we’re shown an option superior to the marketing system we currently operate, we need to stick with the one we know works. La gestion de l'offre - encore notre meilleure option I‘ R Vice-Chair, Dairy Farmers of Ontario Sept. 15, 2009 écemment, on m’a demandé combien longtemps encore est-ce que la gestion de l’offre va durer? Certains commentateurs nous disent que c’est le temps de commencer à s’adapter aux réalités compétitives du marché libre qui existe dans presque tous les autres pays du monde. Quand on observe le désarroi qui sévit aux États-Unis et dans l’Union Européene(UE), c’est difficile de voir quels seraient les bénéfices pour l’industrie laitière Canadienne. Les producteurs laitiers dans ces deux pays souffrent actuellement de prix en bas de leurs coûts de production, le résultat d’une surproduction de lait. La Commission de l’UE a reconfirmée sa décision d’éliminer les quotas laitiers en 2015. Dans le but d’effectuer une transition souple-la soi-disante atterrissage en douceur-les quotas ont été augmentés de 3% jusqu’à date, sans égard pour la demande du marché. Le prix du lait a chuté. D’autres augmentations de quota viendront probablement, malgré les revendications de certains organismes de producteurs laitiers qui demandent que l’on ramène la production en équilibre avec la demande pour le lait. L’UE a répondu en renouvelant les subventions à l’exportation, afin de réduire les surplus de beurre et de poudre, action qu’on peut décrire comme une mesure de gestion de l’offre. La situation aus États-Unis est semblable. Les prix élevés de l’an dernier ont provoqué une forte production. Les surplus résultants ont fait tomber les prix à des niveaux qu'on a pas vu depuis plusieurs années. Washington a réagi en achetant des surplus de beurre, de poudre, et de fromage. Des incitatifs, financés par les producteurs, ont aussi été utilisés pour encourager l’exportation de produits laitiers ainsi que la dispersion de troupeaux laitiers. Encore une fois, ce sont des mesures de gestion de l’offre, qui seront sans doute abandonnés quand les prix retrouveront des niveaux plus élevés. Je n’ai pas une boule de cristal, et je ne peux pas prédire combien longtemps notre système va durer. Mais je sais qu’il n'y a aucun autre système qui nous offre la stabilité et la durabilité de la gestion de l’offre sans puiser dans le trésor public. Jusqu’a ce qu'on nous montre un système supérieur, on ferait mieux de rester avec celui que nous savons fonctionne bien. 6 | October 2009 | MilkPRODUCER

Table of Contents for the Digital Edition of The Milk Producer - October 2009

The Milk Producer - October 2009
Contents
Editor's Notes
DFOVice-Chair's Message
Dairy Update
Industry Roundup
National Policy
DFC Promotion
Sinking In Stormy Seas
Processor Spotlight
Research
Applied Science
Ruminations
Markets
New 'N' Noted
Back Forty

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