Daily 2019 - 8 mai 2019 - 9

La Russie augmente ses investissements

COUP DE CŒUR
❙ EcoFiskBox, le carton eco
Vesa Penttinen en est convaincu.
Le PSE est un produit du passé et
l'avenir est aux solutions innovantes. Le responsable du développement de la société Storaenso
en présente une sur son stand
dans le nouveau hall 3. EcoFishBox
répond à la demande de réduction
d'utilisation des énergies fossiles et
de rejet de déchets plastiques. Cette
caisse de carton, pelliculée d'un film
Ensorex, évite tout développement
de bactéries. Mareyeurs, grossistes
voire spécialistes du saumon, peuvent y conditionner des produits
frais, les recouvrir de packs de glace
et faire voyager le tout. En amont,
le stockage à plat des boîtes limite
les besoins en place. Et en aval, les
restaurateurs et détaillants n'ont

plus qu'à rincer les caisses et les
remettre à plat avant de les intégrer
dans le circuit classique de recyclage.
L'EcoFishBox, disponible en 4 tailles
(2,5/5/10 et 20 kg), est facilement
palettisable. Storaenso propose un
environnement complet, boîte carton mais aussi machine à mettre en
forme.
D.G

Stand 3-5461

❙ Le Chili en promotion - Stand 9-4029
Petr Savchuk, le ministre adjoint des pêches de Russie.

Le ministre adjoint de la Fédération
russe des pêches a annoncé
une augmentation de 20 % des
investissements de l'État pour la
filière produits de la mer. Ce sont
donc 8,5 milliards de dollars promis
par Petr Savchuk pour rajeunir
la flotte russe et augmenter la
production nationale. En 2018, plus
de 5 millions de tonnes de produits
de la mer ont été pêchées par la
Russie et 240 000 tonnes de poissons
élevés en aquaculture. Des fermes
aquacoles pour élever du tilapia
sont à l'étude dans le sud du pays.
« Certains de nos navires ont plus de
40 ans, a déclaré le ministre adjoint
Petr Savchuk. Il est important de les
moderniser pour assurer un poisson de
bonne qualité mais aussi pour attirer les

jeunes dans la filière ». Le recrutement
de marins est un problème mondial.
La Russie parie sur des navires hightech, où tout est fait pour faciliter
le travail des marins et équipés de
wifi, une des attentes principales des
jeunes. Grâce aux investissements
la Russie va fabriquer une centaine
de navires à près de 30 millions de
dollars l'unité. Le gouvernement
prévoit aussi de créer 20 nouvelles
usines de transformation dans le
pays. L'année dernière, 4 milliards
de tonnes de produits de la mer ont
été transformées en Russie. « C'est le
droit et le devoir de l'État d'investir
dans une filière pour la dynamiser
et attirer les entreprises privées »,
poursuit Petr Savchuk. Avec ces
investissements, le pays a pour

objectif d'augmenter de 40 % sa
production intérieure.
La logistique reste une des
problématiques majeures du pays. La
majorité du poisson est pêchée et/ou
transformée à l'est du pays, alors que
la majorité de la population habite à
l'ouest. Le groupe Antey, important
armateur de l'ouest, déplore les
difficultés d'export des produits de
la mer à destination de l'Europe.
Les nœuds logistiques ne sont pas
très développés mais surtout, le
manque de label MSC des armateurs
y pénalise les Russes. Petr Savchuk
affirme travailler avec le MSC pour
développer les labellisations dans le
pays, notamment sur le colin d'Alaska.
Guillaume JORIS

« C'est le plus important salon de
produits de la mer au monde, et le
Chili se doit d'être ici cette année
comme depuis tant d'autres, pour
promouvoir son savoir-faire dans le
domaine, particulièrement à l'heure
ou le pays s'engage encore plus sur
la voie de la qualité », déclarait
hier Raul Fernandez, ambassadeur
du Chili, en inaugurant les stands
de l'agence Prochilie. Une trentaine de compagnies proposent ici
moules, king crabe, huîtres, seiche,

saumon et truite... Une palette de
produits variés, y compris dans leur
forme (frais, surgelé, conserve,
plats préparés...) qui a généré plus
de 7 milliards USD d'exportations
en 2018 (+ 20 %). La salmoniculture débarque avec un rapport
sur les efforts de développement
durable dans la filière. Le Chili est
le second producteur de saumon
au monde, après la Norvège, et les
exportations représentent plus de
5 milliards USD.

MICRO-TROTTOIR

We grow oysters on the canadian east
coast, in the waters of Prince Edwards
Island. We can ship them in two days to
Europe for example but the specificity of
our oysters is that they have a shelf life of
30 days."
Margaux Pigelet,
logistic coordinator, Raspberry Point (Canada)

Pour notre première participation au Seafood en tant qu'exposants, nous proposons
des marinades et des tartinables transformées en Bretagne ou encore des langoustines débarquées vivantes en Bretagne et
immédiatement cuites à la vapeur."
Ludovic Duluc, directeur commercial,
Pêcheur de saveurs (France)

We are a Norwegian company with processing activities in Poland. We offer white fish
and salmon of course. Europe is our main
market for the moment but we aim to find
new clients, especially in Asia, that could be
really interesting for us."
Rebekka Lyng, sales and marketing manager,
Babord (Norway)

We process mainly yellowtail fish and
seabream from Japan. We make fillets,
loins, G&G, and H&G cuts. United States
are currently our main market but Europe
is really growing. This is our target during
the Seafood."
Toshikazu Hirose,
sales, Rumi Japan (Japan)

WEDNESDAY 8 MAY
MAY, 2019

Daily 2019 - 8 mai 2019

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