Daily 2019 - 9 mai 2019 - 3

Catch : importateurs, déclarez en ligne

COUP DE CŒUR
❙ Trident réinvente le poisson
Quand le bloc de colin d'Alaska
devient trop cher pour faire du
bâtonnet de surimi ou des panés,
le filet congelé bord proposé en
refresh devient attractif pour Trident Seafoods. L'armateur et transformateur d'Alaska a sorti une
autre option de sa boîte à idées :
10 g Protein Noodle. Un concept
de nouille de poisson, en réalité du
surimi base grade A à hauteur de
55 %, facile à utiliser : deux minutes
en recette chaude avec des légumes
grillés ou en sauce, ou directement
froid, en salade. De quoi régaler
les enfants et les adultes pressés en
semaine. « C'est une autre façon de
manger du poisson et un vecteur
de valeur ajoutée, explique Willem Appeldorn, directeur export

en Europe de Trident. Nous étudions toutes les possibilités de lancement en Europe, à la fois sous
l'angle production - avec ou sans
prestataire - sous l'angle marketing
ou celui du positionnement prix. Le
produit doit être abordable pour la
GMS, la restauration ou l'industrie
alimentaire. »
Bruno VAUDOUR

Stand 6-1127

❙ Star Pride par Verwijs - Stand 6-1160

Desiree Kjolsen, de la Commission européenne, appelle les importateurs européens à s'emparer de ce système.
Avis aux importateurs de l'Union européenne (UE) et exportateurs des pays
tiers : l'UE a développé une application
en ligne pour les certificats de capture,
Catch. « Il s'agit de passer du système
papier au numérique », explique Desiree Kjolsen, de la commission européenne (DG Mare).
Le certificat de capture, introduit en
2008, est nécessaire pour entrer des
produits sur le marché européen. C'est
l'un des deux outils de l'UE pour lutter
contre la pêche illégale, avec le système
bien connu des cartons jaunes, voire
rouges, pouvant restreindre l'accès aux
pays tiers défaillants. « Catch devrait faciliter les contrôles aux frontières, limiter la charge administrative et éviter la

circulation de faux certificats ou l'utilisation multiple d'un même certificat. »
Son usage est volontaire, en parallèle
du système papier, jusqu'à l'entrée en
vigueur officielle de l'application, espérée en 2020 ou 2021. Ensuite, l'usage
de Catch sera obligatoire pour les autorités et importateurs des États membres,
et volontaire pour les pays tiers et leurs
exportateurs. Démonstration au stand
de la Commission européenne (qui sera
renouvelée ce jeudi 9 mai à 10 h 30) :
l'utilisateur s'identifie, entre les données
sur les espèces, navires, lieux de pêche,
quantités, modalités de transport... et
envoie sa demande de certificat. Il est
alors averti, en temps réel, des validations par les autorités. Pas de panique

sur le temps de saisie : « On peut rentrer
ses favoris, explique Lil Kerhervé, qui a
développé l'application. Ou suspendre
et reprendre une démarche entamée.
Ou encore dupliquer une demande en
ne changeant que des détails. » Avec un
gain de temps à la clé.
Autre utilité, pour les États membres :
connaître les quantités importées, « tout
en respectant la confidentialité des informations », rassure Desiree Kjolsen.
Face aux réticences, elle appelle vivement les opérateurs à jouer le jeu : « Plus
tôt vous testerez ce système, mieux nous
pourrons le faire évoluer et l'adapter à
vos besoins avant qu'il ne devienne obligatoire. »
Solène LE ROUX

Spécialiste du sourcing international, en particulier sur l'Asie,
la société néerlandaise Verwijs
Import-Export présente un innovant emballage compostable pour
ses produits de la mer surgelés.
« Nous souhaitons développer notre
présence auprès de la grande
distribution et avons imaginé nous
démarquer en mettant cette
gamme Star Pride en avant, à
l'heure où les préoccupations environnementales émergent » détaille
Hans Bal, directeur opérationnel.

Ce packaging, élaboré à partir de
bobine de film issu de coproduits
de l'agriculture, est compatible
avec des ensacheuses horizontales.
Vermijs décline une gamme de 5
produits en 1 kg (saumon, Saint
Jacques, merlu, crevette et cabillaud) en attendant du 500 gr.
Agréable au toucher, mais toujours
en développement, le film devrait
gagner à l'avenir en transparence
voire être imprimable. En fin de
vie, le sachet est à jeter dans des
composteurs.

MICRO-TROTTOIR

I work for New England Seafood a process
company, it's my first time here, I'm still
trying to figure out where to go. We have a
lot of meeting related to sustainability, this
is a very important topic for us this year."
Kerry Gaylard-Jelley,
account director, New England Seafood (United Kingdom)

The Seafood have became a tradition. It's at
least my tenth year. When you have been
doing it a lot you just walk in the halls and talk
to people. Everybody is here to make connections so you can have succesfull meetings."
Dmitrij Bogatko,
agent consultant (Lituania)

I'm from Yucatán, Mexico. Our company
exports octopus in many countries. We have
had great meetings with spanish, Italian and
Portuguese firms. It takes two days to ship
the fresh octopus to Europe by plane."
Erik Chan,
CEO, Tuumben Kay (Mexico)

Cosco Shipping is based in Las Palmas, Canary
Islands, and we ship products from Spain, to
many countries all around the world. We are
also specialized in cross booking. We handle
shipments that do not transit through Spain."
Virginia Dámaso,
Sales-marketing executive, Cosco Shipping (Spain)

THURSDAY 9 MAY
MAY, 2019

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