Annuaire de PDM 2020 - 8

JANVIER

RÉTROSPECTIVE 2019
Restauration
En volumes,

215 630 t

MSC France change de tête
Jean-Charles Pentecouteau
devient directeur de programme
France pour l'écolabel MSC
(Marine stewardship council),
à la suite d'Édouard Le Bart.
À 42 ans, il est le cofondateur des Deauville green
awards (festival international du
film d'environnement) et était
DR
depuis 2016 à l'ONG Noé, œuvrant
pour la sauvegarde de la biodiversité.

Répartition des dépenses de la restauration
hors foyer par type de produits de la mer

de produits de la
mer ont été achetées
par les circuits de
la restauration hors
domicile, commerciale ou
collective. Pour la moitié,
il s'agit de poisson,
pour 21 % de produits
traiteur : poissons fumés,
panés, plats cuisinés, etc.

(Sur un total de 1,94 milliard d'euros HT)
Poissons 54 %
1 055 M€

Crustacés 8 %
157 M€
Coquillages 11%
212 M€
Céphalopodes 3 %
52 M€
Produits de la mer
traiteur 20 %
396 M€

Conserves de la mer 4%
69 M€

Sources : Gira Foodservice pour FranceAgriMer

65 %

En moyenne, la restauration commerciale achète
des volumes de
produits de la mer. Alors qu'elle ne sert que 51 % des repas pris hors domicile,
elle réalise 75 % des dépenses en produits de la mer.
Mais en réalité, la restauration commerciale indépendante est le seul circuit
où les produits de la mer sont surconsommés.

Usine neuve pour les Homards Acadiens

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Le spécialiste rhônalpin de la distribution de produits de la mer et
d'eau douce commence l'année dans des locaux tout neufs. L'usine
de 2 200 m2 a été élevée à deux pas du bâtiment d'origine,
à Marlieux (Ain). Les 2,5 millions d'euros d'investissement ont
permis de quadrupler la surface. Un déploiement nécessaire
pour se développer en marque propre, élargir l'offre en skin et
les produits d'eau douce. Homards Acadiens met le cap sur les
20 millions d'euros de chiffre d'affaires.

Criées : le bilan 2018

189 118 t

ont été vendues dans les criées françaises
en 2018 (soit - 2,6 % par rapport à 2017) pour une valeur
de 640 millions d'euros (- 4,2 %), d'après FranceAgriMer.
Ont manqué à l'appel : merlu, langoustine, lotte et merlan.
Depuis 2010, les volumes vendus sous criée diminuent
d'environ 2 % par an. Et cette fois, le prix moyen ne compense
pas, reculant au niveau de 2016, à 3,39 euros/kg. Ainsi,
la valeur des ventes baisse de 4 %, à 640 millions d'euros.

Cabillaud : quotas en baisse
La Norvège et la Russie suivent l'avis des scientifiques et décident conjointement de réduire les taux
de capture de cabillaud en mer de Barents. En 2019,
ils s'allouent 725 000 tonnes de captures maximales,
soit 50 000 de moins que l'année précédente (mais
170 000 de plus par rapport à 2016). De quoi relancer le match avec le saumon, alors que le cabillaud
dépasse déjà la barre des 20  euros/kg au détail
en France.

Bonne pêche au Sirha
Parcourir les allées du Sirha, le fameux salon lyonnais de la restauration, c'est à coup sûr repérer de très beaux produits inédits.
Cette année, PDM a particulièrement apprécié...

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ANNUAIRE PDM 2020

Le krill d'Algaé. GlobeXplore fait entrer
le zooplancton en restauration avec cette
poudre de krill produite
en Nouvelle-Zélande.
Le produit affiche
un taux de protéine
de 75 %, obtenu après
filtration et micronisation
du zooplancton.
DR

Les anchois de Don Bocarte.
Selon la méthode
sicilienne choisie
par Don Bocarte,
l'anchois se pêche
au printemps
avant d'être légèrement salé
puis plié à la main et mis en maturation
pendant huit mois minimum.
DR

La carabineros de Peixos de
Palamos. La société espagnole
arme en partie six navires
pour traquer la carabineros
(Aristaeopsis edwardsiana)
entre 700 et 1 000 mètres.
Un produit de niche avec
des prix qui peuvent grimper à 70 euros/kg.
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