Produits de la mer - n°175 - septembre 2017 - 25

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ÉCH S d'ENTREPRISES
Le Tinduff : la clinique
que des saint-jacques
Après avoir souffert d'une importante
mportante surpêche, notamment en rade
"
llés depuis 1983, l'exploitation des coquilles
de Brest, où nous sommes installés

B.T.

ramme de soutien durable des différents
Saint-Jacques profite d'un programme
Rochelle. Avec cinq employés permanents,
gisements entre Granville et La Rochelle.
mercialise entre 7 et 10 millions
notre écloserie produit et commercialise
de naissains par an, au prix de 0,08 € l'unité, dont le semis permet
de prélever jusqu'à 500 tonnes de coquilles
ns. Depuis 2011,
Saint-Jacques au bout de trois ans.
nous diversifions notre activité avec la maîtrise
des cycles du pétoncle noir, le Chlamys varia.
varia. »»

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Florian Breton, directeur de l'écloserie
closerie du Tinduff

Global Seafood Ldt, partenaire d'Amazon
Créée en 2015 au Canada, notre start-up s'est développée grâce à un
"
partenariat avec Amazon, site internet sur lequel nous avons vendu 200 kg

B.T.

de homards en seulement 45 minutes à Noël. En début d'année, nous avons eu
l'opportunité de reprendre les Viviers de la Méloine,
gran d'Europe, à Plougasnou. Nos effectifs
les plus grands
sont passés en France de 3 à 27 salariés et le chiffre
d 1,6 à 7 M€. Tout en misant sur l'export,
d'affaires de
90 de notre activité, nous envisageons
qui pèse 90 %
valorise comme au Canada, la pêche bretonne
de valoriser,
grâce à la vente en ligne, au marquage laser des
c
crustacés,
et au développement du prêt à
cuisiner, sous la marque Seabox. »
Pierre-Yves Bizien, fondateur de Global
Seafood et Global Seafood Ldt

Guyader table sur la truite bretonne
Profitant de la transparence de nos filières d'approvisionnement, la truite
"
bretonne a détrôné le saumon sur notre site de Châteauneuf-du-Faou où,
installés depuis 2012, nous employons 130 personnes pour réaliser près
e 30 M€ de chiffre
de 1 700 tonnes de produits finis et plus de
d'affaires. Nous ne pouvons plus satisfaire toute la demande et,
rs devraient cette
en raison de la sécheresse, nos fournisseurs
e 80 à 100 tonnes.
année réduire leurs livraisons de l'ordre de
Nous attachons une forte importance
ackaging pour
à l'innovation. En témoigne, un nouveau packaging
on de plastique. »
la truite fumée qui réduit de 14 % l'utilisation
Antoine Gorioux, directeur général
de Guyader Gastronomie
B.T.

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mune de la pêche (PCP) acté fin 2013 prévoit d'ici à 2020 la mise en œuvre progressive
d'une obligation de débarquement pour les
prises accessoires et hors taille des espèces
faisant l'objet de limites de capture. Elles
doivent être désormais ramenées et conservées à bord des navires de pêche, puis enregistrées, débarquées et imputées sur les
quotas le cas échéant, sauf lorsqu'elles sont
utilisées comme appâts vivants.
Alors que l'accès à la ressource n'a
jamais été aussi problématique, les répercussions du Brexit demeurent très préoccupantes. Représentant environ 1/3 de la
pêche française, l'organisation de producteurs Pêcheurs de Bretagne s'inquiète :
« à l'échelon breton, le taux de dépendance
à la ZEE britannique s'élève à 42 %, soit une
production d'environ 48 000 tonnes, estime
Yves Foëzon, son directeur. Une centaine
de navires, principalement hauturiers, est
directement concernée par le Brexit qui pourrait affecter la santé d'importantes structures
comme l'Armement Bigouden, Porcher ou
encore la Scapêche. »
Le poids des débarques dans les départements bretons pourrait aussi diminuer.
De combien de pourcents pourraient baisser les 47 000 tonnes débarquées dans le
Finistère, les 22 200 tonnes des Côtes d'Armor, les 20 200 tonnes du Morbihan et les
1 100 tonnes de l'Ille et Vilaine ?
Une meilleure valorisation des captures
devient dès lors un impératif absolu et
l'aval de la filière est directement concerné.
En l'espace d'un an, la concentration dans
le secteur du mareyage a pris une nouvelle dimension. Après le rapprochement
de Océalliance (Furic) avec le groupe
Mariteam fin 2015, puis celui de Béganton
avec Méricq à l'été 2016, le groupe Le Graët
et Gallen ont également choisi d'unir leur
destin en avril dernier pour constituer un
nouvel acteur majeur du secteur comptant
environ 80 millions d'euros de chiffre d'affaires et 220 salariés.
Face à cette évolution, « le monde de la
poissonnerie s'adapte et réclame de plus en plus
la possibilité d'intervenir directement dans les
halles à marée », fait-on remarquer à la direction du port de Lorient. Keroman devient
le centre névralgique du marché des produits de la mer bretons. Les poissonniers y
captent 68 % de la production en tonnages
et se positionnent à hauteur de 72 % de la
valeur globale des transactions. Et les achats
distants, généralisés dans le mareyage classique, continuent leurs progressions, notamment avec les poissonniers. ■

PRODUITS DE LA MER N°175 SEPTEMBRE 2017

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http://www.poissonniers.ec

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