produit de la mer - n°179 - Février 2018 - 21

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Grossistes et importateurs en pleine croissance
à l'INTERNATI NAL
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Créée en 2006 à Vallauris (Alpes-Maritimes), la société d'importation et
de distribution de produits surgelés Alma Food réalise plus de 18 millions
d'euros de chiffre d'affaires. Crevettes (P. vannamei) entières, décortiquées,
queues ou PTO d'Inde et du Vietnam, black tigers entières, queues ou
PTO du Bangladesh, langoustes entières cuites de Floride ou du Brésil,
céphalopodes d'Inde, du Maroc et d'Afrique de l'ouest, saint-jacques du
Pérou, du Japon et du Vietnam dominent son offre. « En Inde, nous avons
des accords d'exclusivité avec des usines pour assurer la régularité
et la qualité de nos approvisionnements. Les marchandises
font l'objet d'une inspection drastique systématique par
nos agents avant embarquement », précise son dirigeant
Serge Bénichou. Importés à 90 % de pays tiers, et pour
le reste de l'Union européenne (Espagne notamment),
ses produits sont dédouanés et stockés au Havre, avant
d'être distribués dans toute la France auprès
des grossistes en RHD, des GMS et des
industries alimentaires. Les grossistes de
la Côte d'Azur ne représentent que 8 %
de son activité.

Serge Bénichou, dirigeant d'Alma Food

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égulièrement retardé, le transfert du
marché d'intérêt national (Min) de
Nice fait figure de serpent de mer.
Implanté depuis 1965 sur 26 ha de
terrain à proximité de l'aéroport, il devait
déménager à 11 km de là, sur un site de
14 ha à La Baronne. Mais le terrain destiné
à la construction de cette nouvelle plateforme alimentaire dotée de 45 000 m² de
bâtiments n'est toujours pas libéré. Et même
pas cédé à l'Établissement public d'aménagement (EPA). Le dossier n'avance plus
depuis deux ans. La conférence de presse
tenue début octobre par Christian Estrosi,
président de la métropole Nice Côte d'Azur,
pour faire le point sur le projet, laissait espérer la fin du blocage. Mais dans le meilleur
des cas, le déménagement n'aura pas lieu
avant 2020.
Situation complexe pour les grossistes en
surgelés qui demeurent sur le Min, à l'instar de Riviéra Surgelés, Cofragel ou encore
Gelcorama pour l'un de ses sites de stockage. D'autres ont choisi de déménager,
en investissant dans leurs propres locaux.
Fin 2012, Gelostar, qui réalisait 70 % de
ses ventes dans la distribution de produits
de la mer à la RHD, s'installait dans la zone
industrielle de Saint-Laurent-du-Var. En
2015, le grossiste rejoignait Idéelice devenant Idéelice Nice. « Nous souhaitions nous
développer avec la force d'un grand groupe
tout en assurant le service d'un fournisseur
de proximité », explique son dirigeant Didier
Natta. Aujourd'hui, son chiffre d'affaires
atteint 4 millions d'euros, sur les plus de
10 millions d'euros d'Idéelice, qui progresse
de 20 % par an. Et il vient d'emménager
dans un local de 1 000 m² au parc d'activité logistique de Saint-Isidore, à Nice, doté
d'une chambre froide de 600 m² au sol. Les
grossistes indépendants qui ciblent la même
clientèle comme Food & Beverage à SaintLaurent-du-Var, Les Surgelés d'Antibes, Gel
Var à Signes ou Guigel à La Seyne-sur-Mer,
continuent eux aussi à grandir. ■

Alma Food importe de tous les continents

Les grossistes en surgelés
enregistrent de belles
progressions, tandis que
les sociétés d'import-export
montent en puissance.

Aloha Sea Food cible le marché européen
Ludovic de Parseval a créé Aloha Sea Food avec son épouse en 2004. Non sans
une longue expérience dans les produits de la mer, en production aquacole
comme en commercialisation. Aujourd'hui, la société d'import-export de Tourrettes-sur-Loup (Alpes-Maritimes), qui dispose aussi d'un commercial à La Réunion,
réalise plus de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires. Elle importe chaque année
800 à 1 000 tonnes de produits surgelés à valeur ajoutée. Langoustes, homards du
Canada, crevettes Carabineros du Mozambique et du Maroc mais pêchées par
des armements espagnols, king crab de Norvège, snow crab du Chili, langoustines
d'Irlande, saint-jacques, saint-pierre, sole, lotte..., composent le catalogue. Stockés
à Boulogne-sur-Mer, ils sont majoritairement destinés aux marchés européens.
« Dans chaque pays, nous travaillons avec des
indépen
commerciaux indépendants
qui nous permettent
résea de clientèle et de nous
d'étendre notre réseau
ha
adapter aux habitudes
de consommation,
le
précise le dirigeant.
La France ne
totali que 25 % de notre chiffre
totalise
d'
d'affaires.
Et nous réalisons
m
moins
d'1 million d'euros en
Paca, auprès de quelques
grossistes et industriels. »
DR

PRODUITS DE LA MER N°179 FÉVRIER 2018

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