produits de la mer - n°184 - Juillet-Août 2018 - 22

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BOULOGNE ❘ Conegan optimise la découpe et le conditionnement des surgelés

7,5

M€

le chiffre d'affaires
aire
ai
ress
sé
en 2017, réalisé
par un effectiff
s.
de 100 salariés.

75 %

la part d'activité
ité
ar le
représentée par
ent.
conditionnement.
s :
Autres services :
n,
tri, association,
découpe,
F,
surgélation IQF,
...
décongélation...

bilité pour les opérateurs diminue. En
septembre, la mise en sachets préformés sera modernisée pour répondre aux
demandes consommateurs pour le doypack, sachet ajusté, zip...
Adossée à Norfrigo à Wimille (Pas-deCalais), Conegan est prestataire de services. La SAS travaille pour des
producteurs du monde
entier, des importateurs, des distributeurs et des industriels.
« Les 8 000 tonnes
de produits conditionnés chaque

année appartiennent à nos clients, précise le PDG. Nous sommes une porte
d'entrée sur le marché européen et pouvons répondre à toutes les attentes,
avec l'ensemble des certifications et une
démarche écologique permanente. »
Tous les conditionnements sont possibles dans les 3 000 m² d'ateliers de
cette PME qui aura 40 ans en 2019 :
ensachage automatique, étuyage, barquettes thermoformées, mise sous film
rétractable, sous vide ou en skinpack.
Ce dernier ne cesse de se développer
pour une différentiation qualitative en
rayon.
Benoît LOBEZ

Certifications ::
IFS Food, BRC
SC,
(grade AA), ASC,
cert.
MSC, Bio Ecocert.

B.L.

Repreneur de Conegan en 2013,
Xavier Bateman investit chaque
année pour valoriser les produits de
sa clientèle. En 2018, il démarre une
ligne robotisée de découpe, un process
développé depuis trois ans avec le spécialiste boulonnais de l'automatisation,
Himber Technologies. « Depuis toujours,
la découpe s'effectuait manuellement
avec une scie circulaire, sans protection suffisante, explique-t-il. Désormais,
tout en supprimant le risque d'accident
pour les collaborateurs, nous optimisons la protéine de nos clients. Grâce
à une modélisation en 3D, la découpe
est réalisée avec une précision pondérale d'environ 2 %. De plus, nous pouvons adapter le poids des portions afin
de minimiser les chutes. Une vraie valeur
ajoutée sur le marché. »
Pour la mise sous vide et sous
skinpack, l'alimentation des process est
automatisée depuis le printemps avec
une peseuse associative qui améliore les
cadences. Les coûts baissent et la péni-

XAVIER BATEMAN
DIRECTEUR DE CONEGAN

BRETAGNE ❘ Furic Solutions : un atelier polyvalent à Saint-Guénolé
Passé au second plan derrière
Le Guilvinec, le port bigouden de
Saint-Guénolé demeure un site
d'importance pour Furic (groupe
Océalliance)
lliance) qui vient d'y
d y lancer une
nouvelle
elle unité de cuisson, de conditionnement
ement et de surgélation. Venant
en complément
mplément d'un premier atelier spécialisé dans la préparation et le filetage
de sardines,
rdines, cet outil polyvalent s'étend
dans un bâtiment de 2 800 m2 autrefois occupé
ccupé par le groupe Frial pour
du poisson
oisson d'import surgelé. « Avec

un investissement initial de 2 millions d'euros, nous avons décidé de relancer l'activité en misant avant tout sur du poisson pêché localement », avance Guénolé
d'Océalliance.
Merveilleux, président d
Océalliance.
Recruté en début d'année, Christophe
Guibert, 45 ans, a pris la direction du site
qui emploie actuellement une quinzaine
de salariés et doit encore monter en puissance. La cuisson de crustacés (langoustines, pinces de crabes, crevettes...) et
de coquillages
(bulots, bigor-

M€

le chiffre d'affaires
prévisionnel
de l'usine Furic
Solutions d'ici
2022, soit deux
fois plus qu'à son
lancement.

La capacité de conditionnement
des coquillages et crustacés peut
atteindre 1 200 barquettes de
1 kg par heure.
CHRISTOPHE GUIBERT,
RESPONSABLE DU SITE
DE PRODUCTION (À GAUCHE)
ET GUÉNOLÉ MERVEILLEUX,

neaux) a démarré au printemps pour une
capacité annuelle d'environ 500 tonnes.
Parallèlement, des lignes de portionnage
et de mise en barquettes ont été installées. « Nous proposons des conditionnements sous atmosphère modifiée, sousvide mais aussi en skin », résume Guénolé
Merveilleux, qui cible les grossistes et la
restauration hors domicile, mais aussi le
libre-service en GMS, « un segment de
marché particulièrement porteur avec une
croissance annuelle de 5 à 10 % ».
Le dernier étage de la fusée, c'est un
tunnel de surgélation IQF fonctionnant
à l'azote, dont l'entrée en exploitation
intervient cet été. « Notre ambition est de
valoriser dans la durée la pêche bretonne,
explique Christophe Guibert. À travers cet
équipement qui préserve au maximum les
qualités organoleptiques des produits,
nous pourrons traiter des espèces emblématiques comme la sardine, la lotte, le
merlu ou encore le lieu jaune. »

PRÉSIDENT D'OCÉALLIANCE

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PRODUITS DE LA MER N°184 JUILLET-AOÛT 2018

B.T.

Bertrand TARDIVEAU

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