produits de la mer - n°188 - Décembre-Janvier 2018 - 22

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LA COTINIÈRE ❘ Les travaux du port de pêche ont commencé
La toiture
de la nouvelle criée
sera aménagée pour
servir de promenade
aux touristes
qui pourront ainsi
voir la débarque
du poisson et la salle
des ventes.
DR

Le chantier a débuté mi-novembre
et doit durer jusqu'en février 2021.
Le port de pêche de La Cotinière, dans la
commune de Saint-Pierre-d'Oléron, est au
cœur d'un programme d'investissement
de 60 millions d'euros financé sous la
forme d'un partenariat public-privé (PPP)
d'une durée de 20 ans entre le conseil
départemental de Charente-Maritime et
le groupe de BTP Vinci. Port d'échouage,
La Cotinière va d'abord remédier à cela et
se doter d'un nouveau bassin de 4 hectares accessible aux navires de pêche à
n'importe quel moment de la marée.
« Les matériaux provenant du creusement du bassin seront réutilisés pour
la réalisation de la plateforme où prendra place la nouvelle criée », expliquet-on dans les services du département.
Dimensionnée pour 2 000 tonnes par
an, l'actuelle halle à marée a bien du mal
à absorber le volume de 5 500 tonnes
annuelles débarqué en moyenne depuis
plusieurs années sur l'île d'Oléron. « La
nouvelle criée fera 12 000 m2 au sol,

5 250 t

de poissons ont
été débarquées
en 2017 à la criée
de La Cotinière.
2021 : l'année où
doit prendre effet
le PPP pour une
durée de 20 ans.

soit trois fois la superficie de l'ancienne,
détaille-t-on au conseil départemental.
Elle comprendra un atelier de mareyage
avec des espaces modulaires dont une
dizaine est déjà préréservée. Le bâtiment
aura aussi un étage. »
Alors que l'espace autour de la criée
actuelle est contraint, la nouvelle sera
située sur une plateforme de 4 hectares
qui facilitera le travail aux abords, notamment celui du chargement des camions.

Le projet prévoit, par ailleurs, de végétaliser la toiture du nouveau bâtiment et
d'en faire une promenade pour les touristes qui pourront voir la débarque de
la pêche mais aussi la salle des ventes.
Le passage de l'une à l'autre des criées
est prévu pour s'échelonner sur sept
semaines mais « sans interruption d'activité », indique le conseil départemental.
Loïc FABRÈGUES

MÉDITERRANÉE ❘ Du thon rouge de ligne en conserve

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PRODUITS DE LA MER N°188 DÉCEMBRE-JANVIER 2019

Poids net : 90 grammes
Prix de vente conseillé : entre 18
et 24 euros selon la portion
Production : l'objectif est de produire
7 000 à 8 000 bocaux par an, précise
Renaud Fréjafond, soit un peu plus
de 2 tonnes de poisson frais.
H.S.

en verre. « Je voulais vraiment
faire
raiment fa
aire un
produit traditionnel qui valorise le poisp
son, explique-t-il. J'ai repris
recette
ris une rec
cette
locale. De façon paradoxale,
ale, c'est noun
veau, car je n'ai rien trouvé
similaire
vé de sim
ilaire
marché
même
sur llee mar
ché
hé ffrançais,
rançaiis, ni
ni mê
êmee
en Espagne. » En fin d'été,, alors
s'effondrent
que les marchés s'effond
drent
par manque de demande,, le
thons
pêcheur sélectionne des tho
ons
« assez gras » abattus avec
a
japonaise
la technique japonais
se dee
l'ikejime, qu'il utilise systématiquement depuis deux ans. Glacé à
bord, le poisson est ensuite cuit à
l'autoclave dès le débarquement.
Avec sa compagne Isabelle
Verrier, qui s'occupe du marketing,
le couple a investi 40 000 euros
pour se doter d'un laboratoire de
transformation et d'un local de
stockage. Le thon rouge est proposé sous plusieurs formes : filet,
bouchées ou ventrèche, « un morexceptionnel,
ceau excep
ptionnel,, du caviar de
H.S.

Patron d'un petit métier à Sète armé
à la palangre, Renaud Fréjafond a
franchi le cap de la transformation.
Ce membre de Valpem, l'association qui
porte la certification Thon rouge de ligne,
désormais
propose d
ésormais
i son thon
h rouge extrafrais en conserve,
dans des bocaux

Méditerranée, précise le couple. Il n'y a
pas de conservateur, seulement le poisson, du sel et de l'huile de pépin de raisin
pour ne pas modifier le goût originel ».
Le côté fait à la main est valorisé, chaque
bocal affichant le numéro de la bague de
pêche du poisson, offrant une traçabilité
maximum. Pour l'instant distribuées dans
des épiceries locales et par internet, les
conserves devraient bientôt être commercialisées à plus grande échelle.
Hélène SCHEFFER

produits de la mer - n°188 - Décembre-Janvier 2018

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