produits de la mer - n°191 - Avril 2019 - 19

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ÉCH S d'ENTREPRISES
Cap Marée : dedans, dehors
Nous avons au Min une très bonne clientèle de poissonniers
"assurant
15 à 2
20 % de notre chiffre d'affaires, plus les restaurateurs et les sp
spécialistes », détaille Pascal Raballand, le directeur. Mem
Membre du réseau Le Saint, Cap Marée a conservé
une cellule de 800 m² sur le nouveau Min, en complément
des 11 000
11 000 m² de sa plateforme fruits, légumes et poisson
à Couëro
Couëron, où se situent les ateliers de filetage, de cuisson, lles viviers, la mise sous vide et l'activité de mareya
reyage. Présente sur les produits de la mer depuis
la rreprise de Nantes Marée en 2011, l'antenne 44
et 17 du groupe Le Saint jugeait inconcevable de
ne pas être physiquement dans les murs.

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Pascal Raballand, directeur de Cap Marée.

Laurent Muller : le Min ? Non merci...
Le Min est une coquille vide avec très peu d'offres. J'ai un
"
ment je travaille
mandataire sérieux, Lebeaupin, qui sait comment
et me fournit tout ce que je ne trouve pas en criée. »
ard et la
À la tête de la poissonnerie Le Loup, le homard
crevette, boulevard de l'Égalité à Nantes, et d'une seconde
er préfère
adresse boulevard des Anglais, Laurent Muller
aligner les kilomètres que de s'installer danss le Min. Six
ive proximatins par semaine, il profite ainsi de la relative
mité des criées du Croisic et de La Turballe pour y
nts qu'il
choisir les poissons locaux et crustacés vivants
est très fier de mettre en avant sur ses étals.
Laurent Muller, patron de Ker Laurent.
aur
uren
ent.
t.

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de l'emploi. Nous avons aujourd'hui le Min
le plus beau et le plus moderne de France. »
Déménagées en trois semaines à la faveur
des vacances de février, la période la plus
calme de l'année, les entreprises du carreau
nantais en ont profité pour se positionner sur
le nouveau Min, à proximité, voire les deux.
« Je prends tous mes poissons au Min
car la criée, ça fait trop loin », reconnaît
Raphaël Verardi, gérant de la poissonnerie Pourtaud à Plessé. Comme lui et beaucoup d'autres en Loire-Atlantique, Peter
André, de la SARL André, ne possède pas
de magasin en dur mais écume les marchés. « Tous sont intéressants, souligne-t-il,
mais chacun a sa particularité. » Sur celui de
la Petite Hollande, par exemple, le poisson
de Méditerranée et le chinchard marchent
bien. « Les mulets, maquereaux, dorades et
seiches entières partent bien aussi mais il
faut veiller à garder des prix bas. »
Désormais installé à Rezé et directement
accessible du périphérique par la porte 49,
le Min, avec ses 20 hectares, est au cœur de
Nantes Agropolia, 55 hectares dédiés uniquement à l'agroalimentaire. « Nous avons
réussi à transférer tous les opérateurs, soit
sur le nouveau Min, soit sur le pôle agroalimentaire, et à garder ainsi la dynamique
de Nantes, se félicite Laurent Jacquet, chef
de projet du transfert. Nous avons ainsi
évité que les entreprises ne se disséminent
sur tout le territoire. Cela aurait été ingérable en termes de logistique. » Et de rappeler que ce déménagement est unique en
France. Le seul qui s'y soit risqué, celui de
Lyon, y a perdu son statut d'intérêt national
en 2006 en quittant Perrache pour Corbas.
Véritable aubaine pour la métropole nantaise, cette opération économique est également l'occasion de rééquilibrer légèrement la règle voulant que les logements
soient au sud et les emplois au nord. Pour
le moment, l'opération du déménagement
du carreau est neutre en nombre d'emplois
puisque les 1 600 salariés de l'ancien Min
sont répartis en 800 emplois dans le nouveau bâtiment et 800 autres sur les entreprises d'Agropolia. Mais il reste une marge
de progression. « Le taux d'occupation du
nouveau Min est de 96 %, quand celui
du pôle est de 65 % », rappelle le chef
de projet. Il promet de « vite atteindre les
2 000 emplois : plusieurs implantations se
préparent avec de nouveaux arrivants ».
Le secret des affaires est encore de mise,
mais il semblerait qu'aucun des postulants
actuels n'exercerait dans les produits de la
mer. Pour le moment. ■

Promocash :
P
Prom
romocash :
ocash : un
un Petit
Petit P
Poucet
La marée e
est un rayon en devenir. Nous n'avons pas la préten"
ap
p
tion de nous appeler
Lebeaupin ou Berjac, mais nous ne sommes
pinpii Promocash est avant tout un généraliste pour le
pas des pinpins.
CHR. »» Th
h
Thierry
Lallemand, directeur commercial, reconnaît
ma
a
que la marée
ne pèse pas lourd à Nantes. Sur les 1 900 m²
e l'enseigne a investis dans le Min, seuls 25 y sont
que
c
consacrés.
La clientèle vient surtout chercher dos
de cabillaud, filets de saumon, merlu ou lieu noir
pour le menu du midi. Promocash envisage
cependant d'évoluer si l'enseigne décroche
quelques restaurants gastronomiques.
Thierry
T
Thie
Th
hie
er Lallemand, directeur commercial.

PRODUITS DE LA MER N°191 AVRIL 2019

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