produits de la mer - n°192 - Mai 2019 - 9

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Poisson pané : Findus riposte

[ À SAVOIR ]

Suite à l'article de Sciences et Avenir qui reprend une étude de l'association de consommateurs CLCV (lire page 27),
Findus répond dans un communiqué aux attaques sur la fabrication du poisson pané. Au sujet de l'engagement de la marque sur un approvisionnement responsable, l'industriel précise qu'il se base « non pas d'après
nos propres critères, comme le laisse entendre l'étude » mais sur la certification MSC qui concerne « 100 % de
nos poissons panés ».
Findus précise que la chair n'est pas un sous-produit du poisson mais une chair hachée « à base de filet uniquement ». L'entreprise rappelle aussi qu'elle n'emploie pas de colorants, de conservateurs, ni d'huile de palme.
Au niveau nutritionnel, sur les 51 références Findus de poissons panés, 93 % entrent dans les critères du NutriScore A ou B et « seront porteuses « on pack » du logo Nutri-Score d'ici la fin de l'année ». Pointés par l'association de consommateurs comme étant les plus caloriques et salés, les Petits trésors Croustibat de la marque classés en C vont évoluer pour passer en A au mois de septembre : « Nous en avions conscience et c'est pourquoi
nous n'avons pas attendu cette étude. Nous travaillons depuis des mois à l'élaboration de nouvelles recettes. »
Idem pour le filet de colin d'Alaska fish & chips qui est déjà passé en Nutri-Score B.

Breaded fish: Findus answers back
Following the article by the Sciences et Avenir magazine, which includes a study by the consumer association CLCV, the Findus company responds in a
press release to attacks on its breaded fish products
(see page 27). Regarding the brand's commitment
to responsible sourcing, the manufacturer points
out that it is not based "on our own criteria, as the
study suggests" but on the MSC certification which
concerns "100% of our breaded fish."
Findus points out that the flesh is not a by-product
of fish but a minced meat "based on fillets only." The
company also reminds us that it does not use colouring agents, preservatives or palm oil.

On the nutritional level, of the 51 Findus references
of breaded fish, 93% fall within the criteria of the
Nutri-Score A or B and will display "the Nutri-Score
logo on the pack by the end of the year." Highlighted
by the consumer association as the most calorific and
salty, the brand's Petits Trésors Croustibat classified
in C will evolve to move to A in September: "We
were aware of this and that's why we didn't wait
for the result of this survey in order to take action.
We have been working for months to develop new
recipes." The same goes for the Alaskan hake fillet
fish  &  chips, which has already been converted to
Nutri-Score B.

Sourcing

Le poulpe a la cote
Surtout celui du Maroc qui peut
atteindre facilement 14 euros/kg
(800 grammes - 1 kg) à l'état congelé
en Europe. Face à une demande
européenne de poulpe en progression, l'importateur marseillais Mag a
Indonésie, en Inde, avec des produits
plus abordables. « Nous traitons 600
à 700 tonnes par an, précise Éric Coll, responsable commercial de Mag, sous différentes
formes : poulpe entier, petit poulpe, rosace... Après une baisse de 15 à 20 % fin 2018, les
cours remontent à la veille de la saison d'été. »

Octopus is all the rage
Especially that of Morocco which can easily reach 14 euros/kg (800 grams - 1 kg) as a frozen product in Europe. Faced with growing European demand for octopus, the Marseillebased importer Mag has diversified its sourcing to Kenya, Indonesia and India, with more
affordable products. "We process 600 to 700 tons per year," says Éric Coll, Mag's sales
manager, "under different forms: whole octopus, small octopus, flower form... After a drop
of 15 to 20% at the end of 2018, prices rise again the day before the summer season."

DR

diversifié ses origines au Kenya, en

Moins de stress,
plus de femelles
Jouer sur la température, la densité
ou l'acidité de l'eau peut réduire le
stress des jeunes poissons et augmenter la part des femelles dans les
fermes. La station Ifremer de Palavasles-Flots (Hérault) mène des tests sur
le bar dans le cadre du projet 3S
(seabass, sex and stress). Les aquaculteurs pourraient en tirer profit car
les femelles sont généralement minoritaires dans les élevages, or elles ont
une croissance plus rapide que celle
des mâles. Les scientifiques suivent
une hormone produite par les poissons en cas de stress, le cortisol. Les
essais portent notamment sur des
larves soumises à une lumière bleue
apaisante et une densité plus faible.
« Nous effectuons régulièrement
des prélèvements en mesurant de
manière innovante le taux de cortisol, notamment dans les écailles et
l'eau », précise Benjamin Geffroy,
chercheur en physiologie-écologie à Palavas et membre de l'unité
mixte de recherche Marbec.

Less stress,
more females
Relying on temperature, density or
acidity of the water can reduce the
stress of young fish and increase
the proportion of females on farms.
IFREMER station in Palavas-les-Flots
(Hérault) is being tested on seabass
as part of the 3S (seabass, sex and
stress) project. Aquaculture companies could benefit from this because
females are generally in the minority
on farms, and they grow faster than
males.
Scientists take a particular interest
in cortisol, a hormone produced by
fish in the event of stress. The tests
involve seabass larvae particulary
subjected to a softer blue light and
a lower population density.
"We regularly take samples and we
measure cortisol levels in an innovative way, notably in scales and
in water," says Benjamin Geffroy, a
researcher in physiology and ecology at Palavas and a member of
the Marbec joint research unit.

PRODUITS DE LA MER N°192 MAI 2019

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