produits de la mer - n°193 - Juin 2019 - 20

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HAUTS-DE-FRANCE ❘ Nouvelle ligne de conditionnement sous vide chez Packopale
« Nous pouvons personnaliser les conditionnements, assure le directeur, et étudier des emballages spécifiques selon la
demande.  » Packopale est prestataire
de services pour tous les gros faiseurs
de plats préparés, français ou belges, les
enseignes GMS et les importateurs.
Packopale, comme Norfrigo, fait partie du groupe Le  Garrec, ce qui permet
d'offrir une solution logistique
globale.
g
En effet, la contiguïté avec
ave les chambres
froides de Norfrigo assure une chaîne de
rupture.
froid optimale, sans ruptu
LLe contrôle qualité est omniprésent sur toutes les
se
lignes
de proli
duction et les

B.L.

Sur le port de Boulogne depuis
2001, la SAS Packopale, dirigée par
Grégory Condette, développe avec
ses clients des solutions complètes
de conditionnement final des produits de la mer congelés, importés
du monde entier : découpe, mise sous
vide ou sous film rétractable, ensachage
de tout type (de 200 grammes à 2 kg),
barquettes,
mélange
q
g calibré (cocktail de
fruits de mer), étiquetage, copacking...

Volume
de produits
conditionnés
en 2018 :

6 000 t
 

Chiffre d'affaires
2018 :

3 M€
 

Le directeur, Grégory Condette
(deuxième à gauche), entouré de
Laurent Nicolle (groupe Le Garrec)
et de ses principaux collaborateurs.

analyses bactériologiques généralisées,
de façon à satisfaire aux audits MSC, IFS
ou BRC. «  Sans déballer, nous sommes
capables de déceler le moindre corps
étranger, écaille, arête ou morceau de
coquille, grâce à un système à rayons X
que nous avons été les premiers à utiliser en 2011, ajoute Grégory Condette.
En 2018, nous avons doté nos chaînes
de tablettes numériques, pour garantir
la traçabilité, faire apparaître des gains
de productivité et optimiser les conditions de travail. Cette année, nous investissons dans une nouvelle ligne de production unique en France, qui va nous
faire entrer dans une nouvelle ère du
conditionnement, en cassant tous les
anciens codes du sous-vide. »
Depuis les débuts de Packopale,
l'équipe de Grégory Condette a plus que
doublé  : «  Nous sommes passés d'une
petite quinzaine à plus d'une trentaine,
sans compter les intérimaires. »
Benoît LOBEZ

BRETAGNE ❘ Les Viviers de Loctudy se dotent d'un atelier neuf à Lorient

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PRODUITS DE LA MER N°193 JUIN 2019

Grâce à sa passerelle montée
sur rail, cette nouvelle
génération de viviers limite
les déplacements.
La manipulation des casiers
immergés s'effectue sans efforts.
L'ensemble facilite la gestion
des lots et la traçabilité.

La filiale
de Mericq pèse

10 M€

 
avec un site
principal
à Loctudy qui
traite environ

1 200 t

de crustacés
par an.

DR

Les Viviers de Loctudy mettent en
fonctionnement un nouveau vivier
à Lorient, dimensionné pour traiter 500  tonnes de crustacés par an
en remplacement d'un atelier de
250 tonnes - qui sera fermé -, également basé à Lorient. Grâce à cet investissement de 2  millions d'euros, la filiale
du groupe Mericq dispose, sur 1 000 m²
couverts, d'un outil de pointe équipé de
viviers en circuit fermé, soit deux bassins
de 100  m³ pouvant accueillir 80  contenants de 400  kg chacun dans une eau
recyclée en continu.
L'atelier précédent disposait de la technologie classique du circuit ouvert. « Mais
nous rencontrions parfois des variations
dans la salinité de l'eau de mer pompée,
notamment quand la rivière du Blavet,
située à proximité du point de pompage,
se chargeait en eau de pluie  », explique
Serge Guyot, directeur général des Viviers
de Loctudy. Dans ce nouvel atelier, l'entreprise entend travailler le tourteau et
développer la conservation de nouvelles

espèces « comme l'araignée », et de produits à plus forte valeur ajoutée, « notamment le homard européen », ajoute Serge
Guyot. L'outil devrait aussi ouvrir de nouveaux marchés aux Viviers de Loctudy sur
toute la France à partir de son site lorientais, alors que le précédent site vendait
essentiellement en local. Lorient fait office,
en effet, de hub au départ de plusieurs
lignes d'expédition. Sa mise en service

entraînera le transfert de certaines activités en produits vivants, notamment de
Mericq Agen vers Lorient. Le site vise un
chiffre d'affaires de 2,5 à 3 millions d'euros
avec cinq salariés. La filiale de Mericq pèse
10  millions d'euros au total, en incluant
son site principal de Loctudy, qui traite
environ 1 200 tonnes de crustacés par an.
Franck JOURDAIN
produits de la mer - n°193 - Juin 2019

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