produits de la mer - n°196 - Octobre 2019 - 6

Actu ❘ LA VEILLE de PDM

Régime

[ À SAVOIR ]

Poissons bleus et mollusques pour sauver le monde ?

Faire-part

Alors que les perspectives climatiques indiquent aujourd'hui un possible et inquiétant
+ 7 °C d'ici à 2100, les scientifiques américains de l'université de Johns-Hopkins
ont tenté d'identifier le bon régime alimentaire international qui permettrait
de freiner ce thermomètre fou. Sachant que la chaîne alimentaire, et
particulièrement la consommation de viande, représente environ
un tiers des émissions de gaz à effet de serre, ils préconisent deux
solutions : une alimentation alternant deux repas végétaliens et
un omnivore au quotidien ; ou une autre, tout aussi végétalienne, mais
complétée par des insectes (criquets...), des petits poissons (sardine et
hareng) et des mollusques (moules, palourdes...). Autant d'aliments avec
des apports nutritifs intéressants et une faible empreinte carbone.
DR

Une nouvelle espèce de
céphalopode a été ajoutée
à la demande du Syndicat
national des produits congelés
et surgelés (SNCE) à la liste des
dénominations commerciales
des produits de la mer et d'eau
douce admise en France : Sepia
orbignyana. On la retrouvera sous
le nom de seiche rosée ou seiche
dans cette liste que la DGCCRF
mettra prochainement à jour.

Distribution

État des lieux estival
L'univers de la grande distribution est en pleine
effervescence. Le baromètre estival de Kantar
Worldpanel, réalisé entre le 8 juillet et le 4 août,
fait ainsi état de la forte progression de Lidl qui
atteint 5,9 % de part de marché, en gagnant
près de 550 000 clients. Les deux géants
demeurent néanmoins Leclerc et Carrefour,
avec environ 20 % de part de marché chacun.
Le premier gagne lui aussi des clients, alors
que son parc de magasins s'est agrandi. Le
second entame une profonde mue, avec de
nouveaux formats : un hypermarché nouvelle
génération à Dijon (fresh avenue, espace bio,
nombreuses références régionales...) et un
DR

Touchée par le drame du 7 juin
dans lequel Yann Chagnolleau,
Dimitri Moulic et Alain Guibert,
sauveteurs de la SNSM, ont
perdu la vie en mer,
La Sablaise, fortement ancrée sur son
territoire, a lancé
une collecte de
0,30 euro à destination de l'organisme via ses
bouteilles de
soupe de poisson
Bon et Bien, distribuées dans plus
de 40 magasins
Leclerc du grand
ouest.

supermarché économique baptisé Supeco

Courtin booste
le bio
Après des filets de sardines à l'huile d'olive
bio, la conserverie Courtin, installée à Trégunc
(Finistère), lance une soupe de saumon bio sous
sa marque La Concarnoise. Cette recette, élaborée avec près de 40 %
de saumon bio, constitue la première d'une
gamme qui devrait
compter d'autres
recettes (tartinables,
plats préparés...) à base
de poissons et crustacés
d'élevage bio.

(alimentation et MDD) à Valenciennes.

Pouce-pied :
200 euros le kilo...
En Espagne, le pouce-pied
peut atteindre 200 euros/kg
sur la carte des restaurants.
Pas étonnant qu'il soit l'objet
de trafics... Fin août, trois
braconniers espagnols ont été
interpellés dans le Morbihan
avec 110 kg de pouce-pied,
contre 3 kg autorisés par
pêcheur en pêche de loisir.
« Depuis plusieurs années,
un important trafic existe entre
la France et ce pays », indique
la préfecture du Morbihan.
Outre la confiscation de leurs
équipements, ils encourent
uneamende de 22 500 euros.

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PRODUITS DE LA MER N°196 OCTOBRE 2019

Que Choisir

Huîtres

Leçon de fraîcheur

Soyez juge

Pas de scandale à l'horizon dans la livraison du mois
d'octobre de Que Choisir, mais un vif rappel de quelques
vérités de la filière en termes de fraîcheur. Le magazine
a testé 50 découpes de poisson en GMS. Sur les
37 échantillons en frais... 16 sont qualifiés de médiocres
ou mauvais. Pas brillant ? Surtout une opportunité
d'informer sur la fragilité des gadidés, la logistique qui
implique que le poisson peut être sorti de la mer depuis
dix jours lorsqu'il arrive sur l'étal, les petits plus du
surgelé, et surtout ceux de Pavillon France et des conseils
avertis d'un bon poissonnier. Au final, aucun danger pour
la santé détecté, mais un pavé lancé dans l'image de
qualité... Bonne nouvelle : aucune fraude n'a été relevée
sur l'ajout d'eau non déclaré.

Se former à déguster les huîtres et devenir juré
au Concours général agricole ? L'organisation
du concours prévoit des sessions de formation à la dégustation et à l'évaluation des
produits alimentaires. Le vin est très présent,
mais l'huître a une séance dédiée : rendezvous le 8 novembre à Auray. Ces sessions sont
ouvertes à tous ceux prêts à endosser le rôle
de juré officiel pendant les finales 2020, qu'ils
soient professionnels de l'agroalimentaire ou
simples épicuriens. L'an dernier, 831 personnes
y ont participé. Objectif : « Garantir à chaque
édition, la qualité et la rigueur des médailles. »
Et une bonne occasion d'affûter son palais.

La Sablaise solidaire

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