produits de la mer - n°197 - Novembre 2019 - 19

Actu ❘ FOCUS GALICE

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ÉCH S d'ENTREPRISES
Casa Botas sur le marché français
travaillons depu
depuis cinq ans sur le marché français
"et Nous
augmen progressivement. C'est à la fois
la demande augmente
intéressant, car la France reconnaît la qualité des produits
espagnol mais aussi difficile de proposer
de la mer espagnols,
des prix compétitifs
compétitifs. En France, beaucoup d'espèces
sont vendues moins c
cher qu'en Espagne, il faut alors se
rabattre sur le marché italie
italien, qui est prêt à payer davantage
pour une meilleure qualité. Mais certains produits ne
peuvent se travailler qu'a
qu'avec la France, comme les oursins
pour lesquels le marché national espagnol est inexistant. »

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David Mosquera Ruiz,
directeur de l'entreprise d
de mareyage Casa Botas

La conserve plus durable
Nous travaillons avec la filière pour améliorer
"
la qualité, la durabilité et la communication autour

Roberto Carlos Alonso, secrétaire général
adjoint de l'Anfaco (association qui réunit
plus de 250 entreprises espagnoles)

des conserves de Galice. Nous testons notamment
de nouvelles techniques de conservation avec
la haute pression, pour des conserves de plus
grande qualité. La valorisation des coproduits est
devenue indispensable dans une optique de durabilité.
Nous vendons l'eau de cuisson aux industries
pharmaceutiques, les yeux de thons peuvent
servir de collagène et les têtes de crevettes
de colorant. Tous les coproduits sont utilisés. »

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veillons activement les transactions sous
la criée, déclare Jesus Pais, administrateur
commercial du port de Vigo. Les entreprises
doivent présenter chaque jour leur carnet
de recettes qui correspond au montant
déclaré lors des ventes. »
À Vigo, les professionnels ne se
contentent pas d'appuyer sur une gâchette
pour acheter leur marchandise. Du moins
pas tous. Le port dispose d'une salle dédiée
aux enchères en ligne, qui fonctionne sur le
même modèle qu'une criée française, pour
les coquillages, crustacés et les espèces
débarquées en gros volumes comme le
maquereau, la sardine ou le chinchard. Le
port offre aussi une criée pour la pêche
hauturière et une salle de vente spécifique
pour les produits arrivés par voie terrestre,
qui ne sont pas gérés électroniquement.
Sous cette dernière criée, on retrouve les
poissons débarqués au Portugal et acheminés par camion. Les pêcheurs portugais espèrent mieux vendre leurs produits
à Vigo. On peut aussi y acheter du saumon
norvégien, du bar turc ou des langoustines
hollandaises.
En 2018, 78 000 tonnes de poissons et
crustacés frais ou vivants ont été débarquées à Vigo. À ces volumes s'ajoutent
70 000 tonnes de produits de la mer
congelés. Une source d'approvisionnement unique en Europe. David Mosquera
Ruiz, directeur de l'entreprise de mareyage
Casa Botas, ne s'est pas levé pour la vente
de ce matin. « Je viens uniquement pour
les grosses ventes d'espadons », annoncet-il sur son stand, à l'occasion du salon
Conxemar, organisé chaque année par l'association espagnole des entreprises du surgelé. Les locaux de Casa Botas sont situés
à l'entrée du port de pêche. « Nous avons
les navires juste à côté, nous pouvons voir
la marchandise avant chaque achat. Vigo
est un centre névralgique, toute l'activité
est concentrée dans ce port, c'est indispensable d'y être présent », poursuit le
mareyeur.
Au-delà de la pêche, la région autonome espagnole est très populaire pour
sa mytiliculture. Plus de 260 000 tonnes
de moules y sont élevées chaque année.
« El oro negro », l'or noir comme l'appellent
les locaux, a rapporté 122 millions d'euros
à la Galice en 2017. Une toute petite partie
passe sous la criée : 36 000 tonnes à Vigo
cette année. La majorité de la production
est vendue aux conserveurs locaux et écoulée sur le marché local, en Italie ou encore
au Portugal. ■

Sargopesca s'ouvre à la transformation
sommes une entreprise familiale basée à Vigo,
som
" Nousspéc
spécialisée dans les produits de la mer surgelés.
Nous im
Nous importons tous types de produits : du saumon,
des moul
moules, du calmar géant du Chili... à destination
du m
du marché national principalement et à l'export
en A
Afrique du nord et dans l'Union européenne.
La tendance est à la transformation.
On le re
remarque chez les distributeurs qui attendent
des produits finis, jusqu'au packaging.
Il faut toucher les jeunes. »
Amine Houdair,
responsable export à Sargopesca

PRODUITS DE LA MER N°197 NOVEMBRE 2019

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produits de la mer - n°197 - Novembre 2019

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