produits de la mer - n°198 - décembre-janvier 2019 - 16

Actu ❘ LA VIE EN RÉGIONS

HAUTS-DE-FRANCE ❘ Le groupe Le Garrec investit à Boulogne et Dunkerque
céphalopodes ainsi que coquilles  »,
explique le directeur du groupe actionnaire de Norfrigo.
Parmi les autres investissements du
groupe Le  Garrec figure une nouvelle
ligne de production chez Packopale,
à Boulogne. Pour répondre aux
demandes spécifiques de ses clients,
l'atelier de conditionnement va mettre
en place une ensacheuse automatique.
De nouveaux emballages seront proposés aux clients et prospects : la mise en
sachets zip refermables, en doypack, à
fond plat, à poignée (avec perforation
européenne), pour toutes les tailles et

L'entreprise
Norfrigo,
spécialisée dans le stockage de produits
de la mer surgelés, réalise de nouveaux investissements à Capécure
et Dunkerque. Appartenant au groupe
Le  Garrec, l'entreprise prépare l'installation d'un nouvel atelier de 755  m² à
Boulogne, spécialisé dans la congélation. «  Nous allons y congeler environ
20 tonnes de produits par jour à l'aide
d'air pulsé à - 40 °C », explique Antoine
Le Garrec, directeur du groupe.
Séduite par les zones portuaires permettant de capter les flux d'import et d'export,
Norfrigo se tourne également vers la ville
de Dunkerque. Elle va y ouvrir, sur le port,
un entrepôt frigorifique d'une capacité
de 48 000 m3, soit 10 400 palettes, avec
une possibilité d'extension. Cet investissement de près de 9  millions d'euros
permettra d'absorber une partie des flux
d'imports pour la clientèle de négoce.
«  Il s'agit d'un manque à combler.
Plusieurs espèces pourront y être congelées  : pélagiques (hareng, maquereau),

9 M€

L'investissement
de Norfrigo
à Dunkerque.

48 000 m

les grammages allant jusqu'à 2,5  kg.
«  Tous les types de produits pourront
être ensachés.  » Tous ces investissements répondent aux besoins précis des
professionnels, souligne la direction. Et
permettront de nouvelles embauches.

3

La capacité de
ce nouvel entrepôt
frigorifique.

Darianna MYSZKA

DR

Le développement de la ligne de Packopale
aura lieu à Boulogne, dans la zone de
Capécure, près de l'entreprise Norfrigo.

BRETAGNE ❘ La Marmite de Lanig lance sa propre vente en ligne
La Marmite de Lanig fait le choix
d'une commercialisation sur plusieurs
canaux pour booster son développement. La société de Pont-l'Abbé, née en
2016, est spécialisée dans les poêlées et
soupes à base d'algues (dulse, haricot de
mer, kombu royal, wakamé incorporés à
hauteur de 6 à 15 % de la ration totale),

9 références

pour le bio,
sous la marque
Couleur Estran.

8

pour
la marque grand
public Marmite
de Lanig.

Prix moyen

3,80 €
3,45 €

la poêlée de 220 g.

DR

la soupe de 280 g.

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vendues en unités de vente consommateur appertisées.
Elle fait feu de tout bois pour s'implanter durablement sur le marché : elle a créé
en octobre un site de vente en ligne pour
sa marque dédiée au bio, Couleur Estran.
Et devrait activer avant la fin de l'année
un second site pour sa marque grand
public, Marmite de Lanig.
«  Nous sommes actuellement présents dans 120  supers et hypermarchés
et 20 magasins bio de la Bretagne historique et de la région parisienne et visons
le double d'ici l'an prochain  », explique
le dirigeant fondateur de La Marmite de
Lanig, Alan Stéphant. Pour élargir son
implantation au national, la jeune société
a un temps commercialisé ses produits
sur Amazon. « Mais ce modèle ne nous

Alan Stéphant, 33 ans, ici avec son père, a développé son idée
avec le soutien actif de ses parents, coactionnaires.
Sa mère a concocté bon nombre des recettes que l'institut IDmer,
à Lorient, a industrialisées.

PRODUITS DE LA MER N°198 DÉCEMBRE-JANVIER 2020

convenait pas », indique sans plus de précisions le dirigeant. La Marmite de Lanig
est donc sortie du géant de la distribution en ligne pour développer son propre
e-commerce.
En couplant ventes physiques et en
ligne, la société, qui prévoit un chiffre d'affaires de 75 000 euros cette année, entend
tripler le niveau de ses ventes en 2020.
Sur le plan industriel, en revanche, rien de
nouveau. N'ayant pas encore la capacité
d'investir dans un process d'appertisation,
La Marmite de Lanig travaille en sous-traitance avec un conserveur d'une commune
voisine, Larzul, basé à Plonéour-Lanvern.
Par contre, La Marmite de Lanig continue de travailler au développement de
nouvelles recettes. Elle envisage même
de s'attaquer à d'autres univers alimentaires. «  Nous effectuons actuellement
des tests en biscuiterie, confie Alan
Stéphant. Ce n'est pas sûr que nous y
allions. Mais si c'était le cas, ce ne serait
pas avant 2021. »
Franck JOURDAIN
produits de la mer - n°198 - décembre-janvier 2019

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