produits de la mer - n°200 - Avril-mai 2020 - 116

Special feature ❘ BASS SEABREAM

In the French departement
of Gers, David Larrat runs
a fish counter where
a quarter of the sales of Bass
are made-up of wild fish.

n average, in supermarkets,
the fish department represents 3.5% of the total sales
but in northern Gers, for the
Intermarché at Lectoure, the figure goes
up to 4.3%. A success that David Larrat,
who has been in charge of the fish
counter for 13 years, has certainly created. As a matter of fact, in 2019 he won
the "Rayon Marée de Pavillon France"
competition for the Southwest region in
the supermarket category.
In this small rural town of 3,600 people, part of the clientèle is keen on quality
food. "That is why we can sell a quarter

of our Bass supply as wild fish," the manager points out. "Of course, for some customers, price comes first and they favour
farmed products, but some people are
prepared to pay more than 20 euros per
kilo for wild Bass".
Another specificity of this supermarket
fishmonger's shop, is the large share of
Bass, Seabream and Meagre sales over the
summer months, as 8 to 9% of the sales of
these three species are recorded over July
and August. " We have a campsite in town
which welcomes many Dutch and British
tourists," explains David Larrat. "They are
people who like to cook, so we sell a lot of
fish for barbecues or planchas."
On the fish counter, Bass, Seabream and
Meagre represent 4% of the total annual
sales. A significant part of the quantities of
the store's wild fish supply is made up of
spotted Bass, caught with a net in the Bay
of Biscay and delivered every Thursday by a
fish wholesaler who supplies the Arcachon

L.F.

Intermarché Lectoure bets
on spotted Seabass

The fish counter accounts for 4.3% of Intermarché's
total sales in Lectoure.

and Cotinière fish auctions. "We realised
that our customers are very keen on the
French origin of the products", concludes
David Larrat. As a matter of fact, he would
never miss an opportunity to have the little
sign "Pavillon France" on his fish counter. n

Les coulisses d'une promo

B.G.

Début janvier, Leclerc a écoulé 50 tonnes de bar turc
à prix cassé pendant une promo de cinq jours.
Retour sur une opération hors norme.

❘ 116 ❘ PRODUITS DE LA MER N°200 APRIL-MAY 2020

Du 7 au 11 janvier, Leclerc a proposé,
dans le cadre de son catalogue Vos superpouvoirs d'achat, une offre au national,
portant sur du bar origine Turquie (300 /
600 grammes) à 5,23 €/kg ! De mémoire
de poissonnier, un tel prix plancher n'avait
plus été enfoncé depuis la crise des années
2008-2009. À titre de comparaison, d'après
les données de Kantar Worldpanel, le prix
moyen du bar dans le circuit GMS était
l'an passé de 12,70 €/kg. La surprise était
d'autant plus grande que la bascule 2019
/ 2020 s'opérait, sur le fond de rayon, avec
des prix remontant enfin.
L'appétit des consommateurs pour les
bonnes affaires étant insatiable, dès

le samedi matin, les chefs de rayon se
sont retrouvés en rupture dans plusieurs
magasins. Au global, le groupement
d'indépendants a écoulé sur les cinq
jours de l'opération une cinquantaine de
tonnes de marchandise. Soit l'équivalent
de 2 % du marché annuel du bar en
grandes surfaces. Ou d'un dixième de ce
qu'avait vendu l'enseigne au cours des
douze mois précédents.
Le coup de force de la Scapmarée, la
centrale d'achat de Leclerc, a dérouté
plus d'un concurrent. Comment un tel
prix a-t-il été possible, surtout dans
le contexte de la loi Egalim imposant
désormais 10 % de marge minimum
aux magasins ? Les explications d'un
proche du dossier, qui souhaite conserver
l'anonymat : « En fait, il s'agissait d'une
opération qui avait été bouclée à la fin de
l'été. Ilknak, le fournisseur turc, avait des
stocks à écouler... ».

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