CONCLUSION DU TITRE I 362. L'étude de l'articulation des droits des procédures collectives et des successions met en évidence une organisation fonctionnellement délétère au détriment des créanciers successoraux et des légataires de sommes d'argent. Selon les circonstances, ils doivent endurer les contraintes de la procédure collective de l'héritier consécutive à l'exploitation de son entreprise personnelle ou souffrir de l'absence de traitement des difficultés de l'entreprise successorale. Cette dernière situation n'est pas moins défavorable aux héritiers souhaitant sauver l'entreprise défaillante. Ces solutions fâcheuses s'expliquent par le défaut d'harmonisation législative des droits des procédures collectives et des successions. L'articulation de ces Droits doit être reconsidérée dans la double perspective du traitement des difficultés de l'entreprise successorale et de la protection des créanciers successoraux et des légataires de sommes d'argent en cas de défaillance de l'héritier dans l'exploitation de son entreprise personnelle.