56 L'ESSENTIEL DE LA CONSOLIDATIONDES COMPTES du PCG pour un montant de 200 K€. Appliquant la méthode de référence du PCG en matière de comptabilisation des engagements de retraite, le groupe devra procéder aux retraitements suivants dans le cadre de l'établissement de ses comptes consolidés du 31 décembre N : Items Indemnités IFC Écritures de consolidation hors impôts différés Méthode de référence du PCG : comptabilisation d'une provision pour indemnités de fin de carrière (IFC) d'un montant global de 300 K€ (50 + 100 + 150) Contrat de crédit-bail Méthode comptable obligatoire en consolidation : inscription à l'actif du matériel pour 500 K€ en contrepartie d'une dette de 500 K€ sous déduction de l'amortissement en capital de 125 K€, soit un capital restant dû de 375 K€ Annulation de la redevance de 150 K€ et enregistrement de charges financières de 25 K€ et de la dotation aux amortissements de 100 K€ (500 K€/5 ans) Frais de développement respectant les critères d'activation du PCG Méthode comptable obligatoire en consolidation : reclassement dans le bilan consolidé en immobilisations incorporelles des frais de développement enregistrés en charge dans les comptes individuels pour un montant de 200 K€ Entité concernée M, A et B A B Pour un exemple simplifié de consolidation en référentiel français, voir l'illustration (§. 3) du Chapitre 3, p. 41 et suivants. ■ Les divergences entre les règles françaises et les normes IFRS De la même manière, les divergences entre le PCG et les normes IFRS conduisent inévitablement à des retraitements de consolidation. En référentiel international, on retrouve tout d'abord les retraitements précités avec quelques divergences telles que, par exemple, l'obligation de comptabilisation des indemnités de fin de carrière ou encore l'inscription systématique à l'actif des biens pris en contrat de location sauf exceptions selon IFRS 16 (et non uniquement les contrats de créditbail et assimilés) ; les méthodes obligatoires du règlement ANC 2020-01 introduisent certaines divergences avec les IFRS s'agissant notamment du traitement des écarts de conversion sur les créances et dettes libellées en monnaie étrangère et de celui de la comptabilisation des contrats à long terme en cas du choix en faveur de la méthode à l'achèvement (et non à l'avancement)