Fonction publique - Concours d'accès aux IRA 2023-2024 - 9e - 17

Méthodologie
5/ Respect de l'anonymat de la copie
Sur ce point, on rappellera d'emblée que l'obligation de transparence posée par le Code des
relations entre le public et l'administration (CRPA) n'a pas, ici, vocation à s'appliquer20
. Dans
le cadre d'un concours de la fonction publique, en effet, la règle de bon aloi est, au contraire,
celle de l'anonymat. Il est donc fait interdiction au candidat de rompre cet anonymat d'une
quelconque manière (mention en toutes lettres des nom et prénom ; apposition des initiales ;
paraphe ; etc.). La règle est mentionnée en toutes lettres sur les sujets21
et emporte donc, en
cas d'irrespect, exclusion du concours. Les jurys appliquent cette règle avec sévérité. V. par ex. :
« La note administrative ne doit comporter aucune indication permettant d'identifier son auteur
à la différence de l'obligation qui s'impose par ailleurs aux administrations : des initiales
ou un nom qui ne résulte pas du dossier, rompt l'anonymat et emporte exclusion du concours »
(Rapport du jury IRA, Metz, 2020-2, p. 6-7).
« Le jury rappelle qu'il est impératif de n'apposer aucun signe distinctif : noms et prénoms,
lettres initiales et terminales des prénoms et noms, paraphe ou signature en fin de copie. Ces
consignes étaient mentionnées en tête du sujet » (Rapport du jury IRA, Bastia, 2020-2, p. 5).
« Il est interdit d'introduire dans sa copie des éléments pouvant en menacer l'anonymat : on évitera
donc d'indiquer " Affaire suivie par " et... son nom (!) » (Rapport du jury IRA, Lyon, 2020-2, p. 4).
« La note administrative d'un concours ne doit comporter aucune indication permettant d'identifier
son auteur à la différence de l'obligation qui s'impose par ailleurs aux administrations :
des initiales ou un nom qui ne résulte pas du dossier rompent l'anonymat et emportent exclusion
du concours » (Rapport du jury IRA, Nantes, 2020-2, p. 7).
6/ Notation et note éliminatoire
L'épreuve de cas pratique est notée sur 20 et créditée d'un coefficient 5. Elle représente 100 des
140 points sur lesquels l'admissibilité est notée.
Par comparaison, l'épreuve de QCM est notée sur 20 et créditée d'un coefficient 2. Elle représente
40 des 140 points sur lesquels l'admissibilité est notée.
Toute note inférieure à 5 sur 20 est éliminatoire.
L'absence à l'une des deux épreuves d'admissibilité entraîne l'élimination du candidat, et ce,
même si la note obtenue dans l'autre épreuve est supérieure à la moyenne. En effet, en cas
d'absence à l'une des épreuves d'admissibilité, la participation éventuelle à l'autre épreuve
n'est pas notée. Cette même règle de l'élimination s'applique en cas d'exclusion du candidat,
suite, par ex., à une rupture d'anonymat.
20 Pour mémoire, on rappellera que ce code impose, d'une part, l'obligation de mentionner dans la réponse apportée par
l'administration, les prénom, nom et qualité de l'agent instruisant une demande ou traitant d'une affaire ; ces informations
devant être portées à la connaissance de l'administré concerné (CRPA, art. L. 111-2), et, d'autre part, l'obligation
de faire figurer sur les actes administratifs constituant une décision, la signature de son auteur et la mention de ses
prénom, nom et qualité (CRPA, art. L. 212-1).
21 « Il est interdit aux candidats de signer leur composition ou d'y mettre un signe quelconque pouvant indiquer la provenance
de la copie ».
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