L e c o n s e i L e n g e s t i o n d e p a t r i m o i n e quasi usufruit), les associations imposées, etc. En fait il est judicieux d'éviter de créer toute situation qui pourrait engendrer à terme un conflit d'intérêts. Les dispositions d'un contrat de mariage ne permettent pas de découper finement les actifs patrimoniaux entre les différents ayants droit. En outre, contrairement à la modification d'une clause bénéficiaire, le changement d'un contrat de mariage est lourd à mettre en œuvre. C'est la raison pour laquelle les clauses bénéficiaires d'un contrat d'assurance-vie peuvent compléter avec souplesse les effets d'un contrat de mariage. Ainsi une partie du patrimoine sera distribuée en obéissant aux règles de la convention matrimoniale et une autre partie, déposée au sein d'un contrat d'assurance-vie, sera ventilée entre les bénéficiaires désignés. En voici quelques exemples : - la clause bénéficiaire prévoit de distribuer les actifs en pleine propriété selon un schéma différent de ce qui est prévu au contrat de mariage (dans le respect des règles du Code civil) ; - la clause prévoit le conjoint bénéficiaire en priorité et à défaut les enfants. Au moment du décès de l'assuré, le conjoint peut accepter le bénéfice de l'assurance ou bien renoncer au profit des enfants en fonction de sa situation de fortune à cet instant. Ainsi les capitaux peuvent être transmis ou non à la seconde génération selon la situation patrimoniale du moment T ; - démembrement de la clause : usufruit en faveur du conjoint survivant et les enfants nus propriétaires. Ou bien usufruit aux enfants et nuepropriété aux petits enfants afin d'éviter les coûts de transmission de la seconde à la troisième génération. Il est possible de compléter avec une convention de quasi usufruit. Ces clauses peuvent être mixées entre elles dans le respect de la réserve héréditaire des ayants droit. Transmettre en minorant les coûts A * Utilisation d'un contrat d'assurance-vie Les principaux avantages du contrat d'assurance-vie sont de conserver la maîtrise des capitaux de son vivant et de permettre la transmission en bénéficiant de deux avantages : 144