City & York - Family Office et Famille - 2e - 151

Les domaines d'act i v i té de fami Ly off i ce
retrouver mal encodées par les services bancaires : le contrôle tarifaire
régulier permet de se prémunir contre ce risque. Ce contrôle permet dans
le cadre du suivi budgétaire de veiller à ce que la rentabilité des actifs
atteigne le niveau des besoins et explicite l'ensemble des coûts (y compris
ceux du family office) à la famille. Les commissions évitées, les économies
réalisées et les frais impactés sur la facture du Family Office sont
également à mettre au regard de la performance car ce sont autant de
frais en moins.
Les portefeuilles, OPCVM et contrats sont détenus par les membres de
la famille. C'est à eux qu'il revient de prendre les décisions et de les signifier
aux gestionnaires choisis par eux ou avec l'aide du family officer qui
est à leur côté pour les conseiller, de même qu'il est à leur côté lors des
comptes rendus périodiques des gestionnaires. Durant ces rencontres, le
family officer écoute le compte rendu du gestionnaire, pose les questions
qu'il juge appropriées, sans chercher à se mettre en avant ni à dévaloriser
pour le principe l'image du gestionnaire aux yeux de la famille. Le family
officer exprime ses propres idées sur les perspectives des marchés pour les
confronter à celles du gestionnaire et challenger ainsi les orientations des
portefeuilles au regard des autres mandats pouvant être donnés hors de
ce gestionnaire. À l'issue de la réunion, il fait son compte rendu à la
famille sur la présentation de la gestion sur la période écoulée et sur plus
long terme et les inflexions qu'il préconise.
La famille peut souhaiter développer une activité spécifique de gestion, le
cas échéant avec le family officer, dans le cadre d'une société de gestion
agréée. Ceci afin, avant tout, de bien comprendre les mécanismes de la
gestion financière et d'y initier les membres les plus jeunes. Pour cette
raison, les montants gérés de cette manière seront limités et dans l'hypothèse
où ce projet entrepreneurial se développerait malgré tout, il faudrait
veiller à ce que cet accent mis sur la gestion en direct ne vienne pas vicier
la vision du Family Office comme pur allocataire et non gérant.
Le rôle du family officer intervient tout à la fois dans le cadre de mandats
discrétionnaires, mandats conseils ou gestion libre auprès des familles.
On note de plus en plus de familles désireuses de challenger leurs mandats
traditionnels avec de la gestion dite passive sous forme indicielle. Les
résultats sur longue période démontrent en effet qu'il est rare de voir une
valeur ajoutée (alpha) de la part des gérants sur la performance des
indices. Cette théorie remettant en cause l'intermédiation est toutefois à
discuter en fonction des points d'entrée dans les marchés et des profils et
des objectifs des clients notamment en termes de risque. S'il est exact
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