l e s f o n d s d e c a p i t a l - i n v e s t i s s e m e n t Ainsi, en droit français, sont assimilés à des clients professionnels, les souscripteurs de certains FIA qui prennent un engagement de souscription d'au moins 100 000 €. Mais lorsque la société de gestion d'un FPCI demande à bénéficier d'un passeport pour commercialiser par exemple les parts de son FPCI aux Pays-Bas, elle devra s'assurer que l'investisseur néerlandais qui prend un tel engagement est bien qualifié de client professionnel au sens de la directive MIF 2. En effet, le passeport ne jouera que pour les clients professionnels. Par conséquent, s'agissant des clients non professionnels des FPCI/FPS/ SLP (qui souhaitent par exemple souscrire aux parts pour un montant de 100 000 €), aucun encadrement spécial n'est prévu par la directive AIFM ; dès lors, la commercialisation des parts ou actions des FPCI/ FPS/SLP à ces investisseurs ne peut pas se faire au titre du passeport « commercialisation », mais selon les règles propres à chaque pays dans lequel les parts ou actions de FPCI/FPS/SLP sont offertes à la souscription. 374