ver alors que les remontées mécaniques ont été fermées ? Quid encore d'un couple ayant réservé un lieu de cérémonie de mariage alors que les rassemblements ont été interdits ? Cette phrase permet d'une part de conclure votre devoir, puisqu'elle résume les deux parties, et d'autre part, de répondre à la problématique posée juste avant l'annonce du plan. Certes, en pareille situation, le créancier d'une obligation n'est pas nécessairement démuni. Il est vrai qu'il peut souscrire une assurance ou stipuler certaines clauses de répartition des risques. Las, l'assurance a un coût et la stipulation de clauses difficile à insérer dans la majorité des contrats de la vie courante. En l'espèce, il est fort à parier que les époux n'auraient de toute façon pas pu négocier avec la société hôtelière au moment de la souscription du contrat. En définitive, si la solution portée par l'arrêt sous commentaire est indiscutable sur un plan juridique, elle n'en demeure pas moins critiquable au regard du traitement sévère imposé au créancier. 74