196 MÉMENTOS - COMPTABILITÉ GÉNÉRALE La dépréciation constitue un coût non décaissable (appauvrissement du patrimoine) et une diminution de la valeur d'un élément d'actif. L'enregistrement comptable est le suivant : À débiter 687 Dotations pour dépréciations des actifs circulants 6866 Dotations pour dépréciations des éléments financiers À créditer 296 Dépréciations des participations et créances rattachées à des participations 297 Dépréciations des autres immobilisations financières 39. Dépréciations des stocks et en-cours 49. Dépréciations des comptes de tiers 59. Dépréciations des valeurs mobilières de placement 2) L'ajustement de la dépréciation à la clôture d'un exercice ultérieur La perte probable peut évoluer en fonction d'événements qui se sont produits au cours de l'exercice, soit : - le risque de perte a augmenté : il faut alors compléter la dépréciation du montant nécessaire. L'enregistrement comptable est identique à celui de la constitution de la dépréciation ; - la dépréciation est devenue, en tout ou partie, sans objet : il est nécessaire de réduire ou d'annuler la dépréciation et de la rapporter au résultat. L'écriture comptable est la suivante : À débiter 296 Dépréciations des participations et créances rattachées à des participations 297 Dépréciations des autres immobilisations financières 39. Dépréciations des stocks et en-cours 49. Dépréciations des comptes de tiers 59. Dépréciations des valeurs mobilières de placement Les ajustements ne se compensent jamais entre eux. 2* LES DÉPRÉCIATIONS POUR CRÉANCES DOUTEUSES L'entreprise constate, à l'inventaire, que certains clients n'ont pas réglé leur dette à l'échéance prévue, même après plusieurs lettres de rappel. Leur situation permet de penser qu'un risque partiel de non-paiement est apparu. À créditer 7817 Reprises sur dépréciations des actifs circulants 7866 Reprises sur dépréciations des éléments financiers