CHAPITRE 12 - Les aspects comptables et fiscaux de l'acquisition de titres de sociétés Dans les sociétés soumises à l'IR, les résultats sont imposables entre les mains des associés proportionnellement à leurs droits dans la société. b) Pour les personnes physiques Les gains nets des cessions à titre onéreux de droits sociaux sont soumis de plein droit au PFU (soit, 30% y compris prélèvements sociaux) ou sur option au barème progressif de l'IR après application pour les titres acquis avant 2018 d'un abattement pour durée de détention selon un régime de droit commun et un régime dérogatoire incitatif bénéficiant d'abattements majorés (cf. tableau ci-après). Régime droit commun Taux d'abattement Durée de détention 0% Moins de 2 ans Régime dérogatoire incitatif (*) Plus-value imposable au barème après abattement en fonction de la durée de détention Taux d'abattement Duréededétention 0% Moins d'1an 50% Entre 2 ans et moins de 8 ans 65% À partir de 8 ans 50% Entre 1 an et moins de 4 ans 65% Entre 4 ans et moins de 8 ans 85% À partir de 8 ans 127 (*) Régime devant s'appliquer notamment sous certaines conditions à la cession de titres acquis ou souscrits avant 2018 de PME créées depuis moins de 10 ans. Pour l'application de ces abattements, la durée de détention est décomptée à partir de la date de souscription ou d'acquisition des droits sociaux. Les prélèvements sociaux (17,2 %) s'appliquent sur les gains nets avant abattement (CSG déductible à hauteur de 6,8% en cas d'option pour le barème progressif de l'IR). N.B. : quel que soit le régime d'imposition (PFU ou sur option barème progressif de l'IR), le CGI prévoit pour les cessions réalisées les années 2018 à 2024 l'application d'un abattement fixe de 500 000 € non cumulable avec les abattements ci-avant, sous conditions pour certains dirigeants faisant valoir leurs droits à la retraite (art. 150 0 D ter).