Fonction publique - Réussir les grands concours de la fonction publique - 4e - 30

RéussiR les gRands concouRs de la fonction publique
spécialisation dans un secteur donné, une carrière publique permet d'agir à un haut niveau de responsabilité
dans des domaines variés allant de l'échelon local à l'international avec toujours un seul et même objectif,
celui de servir l'intérêt général.
Au-delà de la préparation des épreuves techniques, je recommanderais aux candidats de muscler au
maximum leur culture administrative. Personnellement, j'ai commencé à préparer le concours en formation
à distance, ce qui m'a permis d'être admissible lors d'une première tentative en 2014. Puis, j'ai consacré
une année à la préparation dans le cadre d'un cycle à temps complet à l'IGPDE. J'ai profité de cette
année pour mieux connaître le fonctionnement de l'administration : j'ai passé quelques jours au sein d'une
préfecture, j'ai pris contact avec des administrateurs civils, avec des magistrats de juridictions financières.
Ces expériences ont conforté ma motivation et m'ont aidé à mieux cerner les attentes du jury, tant pour les
épreuves écrites que pour les épreuves orales.
II. Dépasser le sentiment d'illégitimité : pas « le bon
parcours », pas « le bon profil », pas « le niveau »
A. Certains parcours académiques plus représentés que d'autres mais
qui ne constituent pas des prérequis
Sur l'ensemble des lauréats des concours administratifs de niveau A et A+, les parcours sont
désormais davantage diversifiés. Cette réalité permet d'écarter les craintes des candidats qui,
ayant obtenu un diplôme peu représenté pensent être à tout jamais exclus du concours de leur
rêve.
Pourtant, au sein du grand public, l'idée demeure que seul Sciences Po Paris mènerait aux
grands concours en général et à l'INSP en particulier. Si ce biais reste en partie vérifié pour les
lauréats du concours externe de l'INSP (autour de 75 % des admis selon les années), les profils
du concours interne et troisième concours sont plus divers. Les autres concours administratifs
témoignent de profils encore plus variés, y compris pour la voie externe.
Un autre biais consiste à surévaluer la représentation des élèves d'instituts d'études politiques.
Il est incontestable et logique que, par la nature de la formation et du nombre de candidats
aux grands concours issus des différents Sciences Po, ce type de profils se retrouve très
substantiellement parmi les lauréats.
Mais de nombreux candidats issus d'autres parcours (ENS, écoles de commerce, universités)
accèdent à une préparation au sein d'un IEP et obtiennent, à l'occasion de cette année de
préparation, un diplôme qui va les faire rentrer dans les statistiques concernées, alors même
que l'essentiel de leur parcours académique a été réalisé ailleurs.
Ainsi faut-il comparer ce qui est comparable et ne pas s'autocensurer pour présenter un concours
parce que l'on estimerait que son expérience professionnelle ou son bagage académique ne
répondent pas aux canons attendus. Les seules données à prendre en compte sont la motivation
et le désir de rejoindre des fonctions de service public.
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