Partie 2 - La détermination et l'analyse des coûts comme réponse à différents problèmes de gestion de l'exploitation sans que cela se traduise par une charge comptabilisée dans le compte de résultat. L'intérêt de prendre en considération ces charges est de faire apparaître un coût économique intégrant l'ensemble des facteurs de production utilisés (ex. : rémunération de l'exploitant). 3. Raisonnement à partir des résultats analytiques et calcul pour pouvoir revoir la politique commerciale La méthode des centres d'analyse est relativement simple à mettre en œuvre, elle permet de connaître le résultat par produit. Elle est adaptée pour les produits standardisés. Avec cette méthode, les résultats dépendent de la quote-part de charges de structure que l'on impute aux produits. On utilise les centres de responsabilités et les unités d'œuvre. On peut s'interroger sur la pertinence du choix des unités d'œuvre. Généralement les unités d'œuvre retenues sont des unités volumiques. Ce n'est pas parce qu'un résultat analytique est négatif que le produit concerné est un mauvais produit qu'il faudrait supprimer ou dont il faudrait réduire la production. On ne peut rien conclure à partir des coûts complets et des résultats analytiques car ils dépendent du niveau d'activité. Ces calculs ne permettent pas de détecter les effets de subventionnement d'un produit par rapport à un autre. Pour prendre d'éventuelles décisions de politique commerciale, il vaudrait mieux faire des calculs de coûts partiels afin de connaître les marges sur coûts variables et sur coûts spécifiques. On pourrait aussi privilégier une approche horizontale des activités (méthode ABC). 4. L'expression « imputation rationnel » Rationnel fait référence à un rapport (ratio), le coefficient d'activité (activité réelle / activité normale). L'imputation rationnelle consiste à imputer les charges fixes en fonction d'un ratio, en les multipliant par le coefficient d'imputation rationnel. L'activité normale est définie en fonction des objectifs retenus. 42