Les Carrés DCG - DCG 5 - Économie contemporaine - 4e - 371

Sujet d'entraînement à l'examen
BASE DOCUMENTAIRE
Document 1. Évolution de la structure de certains postes de consommation des ménages français de 1960 à
2019
Valeur
en 2019
Mds d'€
Alimentation
Articles d'habillement et chaussures
Logement, eau, gaz, électricité
et autres combustibles
Transports
Loisirs et culture
Dépense de consommation socialisée*
Consommation finale effective
des ménages
213,7
44,9
332,1
208,0
100,3
415,0
1 668,2
1960
27,2
10,1
9,9
9,5
6,3
14,6
100
1970
Structures en % (à partir des valeurs courantes)
1980
1990
20,5
8,4
14,9
10,5
6,9
17,5
100
15,9
6
15,6
13,1
7,1
20,5
100
14,3
5,3
16,3
13,6
7
20,4
100
2000
13,3
4,1
18,1
13,4
7,4
22,6
100
2010
12,4
3,2
19,4
12,7
6,8
24,3
100
2019
13
3
20
12
6
25
100
* Les dépenses de consommation socialisée incluent la dépense des Administrations publiques et des institutions sans but lucratif au service des
ménages dont les bénéficiaires peuvent être précisément définis. Elle correspond à des prestations en nature (biens ou services) dont bénéficient
les ménages. C'est le cas en particulier des dépenses pour l'éducation et pour la santé.
Source : INSEE - Comptes nationaux 2019 - consommation des ménages, base 2015.
Document 2. La structure de la consommation
Depuis 1960, la structure de la consommation a évolué. Alors que les dépenses pré- engagées ne représentaient que 15 %
de la dépense de consommation finale des ménages, elles atteignent, en 2016, un peu plus de 34 %. Cette augmentation
est principalement due au poids croissant des dépenses liées au logement qui est expliqué à la fois par la hausse des loyers
(effet- prix) et par la hausse de la qualité et de la quantité des logements (effet- volume) [...].
De façon complémentaire, les parts des dépenses compressibles et peu compressibles ont diminué et représentent respectivement
42 % et 24 % de la dépense de consommation finale en 2016, contre 52 % et 33 % en 1960.
Néanmoins, depuis le milieu des années 1980, le poids des dépenses peu compressibles est resté stable, après une période
de baisse du poids de l'alimentation liée à la saturation des besoins de la majeure partie de la population. [...] Au total, la
structure de la consommation des ménages s'est déformée vers des postes de dépenses relativement moins arbitrables.
Il apparaît que les dépenses pré- engagées ont un poids plus important dans la consommation des ménages les plus
modestes, essentiellement du fait des dépenses de logement [...] En 2011, la part de la consommation consacrée aux
dépenses pré- engagées est plus élevée de trois points pour les ménages dont le niveau de vie est inférieur au 1er
20 % les plus modestes) par rapport aux ménages dont le niveau est supérieur au 5e
quintile (les
quintile (les 20 % les plus aisés). [...]
De la même façon, le poids des dépenses peu compressibles [...] est plus élevé chez les ménages les plus modestes.
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