Les Carrés DCG - DCG 5 - Économie contemporaine - 4e - 51

Chapitre 3 - Comment l'activité économique crée- t-elle de la richesse ?
Entreprise
capitaliste
Économie
marchande
Économie
non marchande
Biens
et services
non marchands
Économie
non marchande
publique
Économie
non marchande
privée
Économie
domestique
La production domestique comprend tous les biens et services produits pour être consommés au sein du
ménage : travaux ménagers, jardinage, bricolage, etc., qui pourraient par ailleurs être fournis par autrui. Elle
permet l'autoconsommation.
L'INSEE estimait à 959 milliards d'euros le « fait maison » en 2013, ce qui représentait une majoration de 63 %
de la consommation des ménages et de 55 % du revenu disponible brut, faisant mécaniquement tomber le taux
d'épargne (épargne brute / consommation brute) de 16 % à 11 %.
Notons que le bénévolat et le travail au noir sont également mesurés par l'INSEE, dorénavant.
Mutuelles, coopératives, associations, fondations ne relèvent ni de la logique capitaliste (recherche du
profit), ni de la logique étatique (administrations, entreprises publiques) mais de modes alternatifs d'allocations
des ressources. Elles tirent leurs racines du xixe
Économie
sociale
coopératives de consommateurs et d'habitants, et les sociétés de secours mutuel. Elles représentent plus de
11 % de l'emploi salarié.
« Ces entreprises ont en commun quelques grands principes comme la gestion démocratique, qui attribue
une voix à chaque personne et non pas à chaque action, la recherche d'un projet collectif ou encore le refus
d'une appropriation individuelle des excédents » (INSEE Première, 2011, n° 1342).
Ces entreprises s'inspirent des principes fondateurs datant de 1845, principes repris dans la charte de 1980
de l'économie sociale : gouvernance démocratique (un homme = une voix), solidarité, juste répartition des
excédents, gestion autonome et indépendante, liberté d'adhésion. Les sociétaires sont impliqués et la dimension
humaine est au centre de la finalité de l'entreprise. Elles relèvent d'une logique non marchande.
Cependant, dans le cas des mutuelles ou des coopératives, il ne s'agit pas à proprement parler de « non marchand »
au sens de la Comptabilité nationale. Ce qui va les différencier du secteur marchand, c'est la mise en commun
de moyens pour réaliser un projet économique et social partagé, mais la production est vendue à un prix
significatif.
Création en France, en 1974 de la SCOP et en 2001, de la SCIC.
siècle, où apparaissent les premières associations ouvrières, les
Optique de maximisation du profit. La « valeur ajoutée » est financière.
Les échanges se réalisent sur un marché et le « prix de marché » est significatif.
L'allocation des ressources est optimale au sens de Pareto, et se fait via le mécanisme des prix dits « de marché ».
Elle regroupe les services publics, les activités à but non lucratif (ESS) et les activités économiques non
monétaires (travail domestique, SEL, MOOC...).
Le poids dans la VA du non- marchand est supérieur à 22 % en France. Notons que le recours au non- marchand
est plus important en France que dans le reste des pays de l'Union européenne.
Biens et services fournis gratuitement ou à des prix qui ne sont pas économiquement significatifs, c'est- à-dire
à un prix inférieur à leur coût de revient.
Les administrations fournissent des biens et des services non marchands, dont certains sont collectifs, purs et
impurs, et d'autres publics.
Services proposés par des organismes de droit privé pour un prix inférieur à leur coût de production.
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