Dictionnaire de la Globalisation - 90

CON
between success-oriented parties who are willing to cooperate. [...] the negotiation of compromises should follow procedures that provide all interested parties with an equal opportunity for pressure, an equal opportunity to influence one another during the actual of bargaining, so that all the affected interests can come into play an have equal chances of prevailing (Chevigny, 1999 : 110-111). À l’ONU, la solution pacifique des controverses est réglée par le ch. VI de la Charte. L’art. 33 dispose que dans les controverses relatives “à la menace au maintien de la paix et à la sécurité internationale”, les parties au litige devront parvenir à une solution pacifique par l’un quelconque des moyens existants du droit international : médiation, conciliation, arbitrage, solution judiciaire, négociation, enquête, au travers d’organismes régionaux ou quelque autre moyen que ce soit. S’il n’y a pas de solution, les parties devront soumettre le litige au Conseil de Sécurité (Mello, 2000 : 1348). La prévention des conflits occupe une position structurelle particulière, à mi-chemin entre l’absence de conflits et leur création. Ceci peut sembler trompeur, non seulement parce que la prévention des conflits paraît impliquer, par définition, leur absence, mais également parce que, dès que l’on s’éloigne de cette situation d’absence de conflits, on entre dans un champ de création de ces derniers. Néanmoins, il est aussi absurde de parler d’éviter un conflit une fois que celui-ci est né, que de le faire avant que ses conditions de création n’existent. La prévention du conflit est possible quand ses conditions de création sont présentes sous une forme rudimentaire, latente ou potentielle. D’un autre point de vue, un conflit peut être évité quand, à travers une sorte de court-circuit, il est résolu avant qu’il n’ait vraiment eu lieu. La prévention des conflits ainsi conçue n’est autre que ce que les gens font quand ils ont décidé, par exemple, de s’engager dans une relation contractuelle et qu’ils travaillent ensemble pour rendre leur accord explicite, en suivant certaines procédures établies (Sousa Santos, 2004 : 161).

smaller number of perceived grievances, a still smaller group of claims against a second party, and even smaller number of cases involving third parties or formal mechanisms of dispute resolution (Munger, 1998 : 30). Traditional court adjudication is no more felicitous in transnational litigation involving purely private interests. [...] The experience with transnational law-making is generally instructive in a number of respects. It teaches that viable alternatives to judicial adjudication can be constructed when the legal ethic fails to achieve a functional framework for dispute resolution. Legal mechanisms are not exclusive or universal dispute resolution means. Rather, they constitute simply another form of recourse, albeit the most traditional and visible, for repairing injury and amending the loss of conflict. The role of sovereignty in public international relations and the need for adjucatory neutrality, expertise, and privacy in transnational commerce make judicial adjudication dysfunctional in the setting of state-to-state conflicts and international contract disputes. [...] The sovereignty status of the parties leads them to prefer the adjustment rather than the adjudication of disputes in the hope that some form of working consensus will eventually emerge and result in a mutually agreed-upon solution (Carbonneau, 1989 : 43, 136-137). Either at the contracting stage or when a dispute arises, they [the parties] could agree to negotiate their differences and arrive at a mutually acceptable consensus about what should be done. Agreeing that negotiated settlement is the sole remedy, however, may lock the parties into a scheme of dispute resolution that is eventually unwanted. A binding provision for the exclusive remedy of negotiation could, by its time and cost, imperil the viability of transaction. [...] Failing a negotiated accommodation of differences, the parties could provide for recourse to non adjudicatory but third-party-assisted alternatives such as conciliation or mediation (Ibid. : 44-45). [The alternative of bargaining is] negotiating

CONSENSUS DE WASHINGTON ET NOUVEAU CONSENSUS
Le Consensus de Washington reflète l’état d’esprit dans lequel a pu, dans les dernières décennies du XXe siècle, être pensée l’effectivité de la globalisation économique. Le terme a été utilisé pour la première fois par John Williamson, senior fellow de l’Institute for International Economics, en 1989, pour désigner un ensemble de mesures de politique libérale recommandées aux (voire exigées des) pays emprunteurs par les institutions financières internationales dont le siège est à Washington (Bate, 2003). Il est l’aboutissement d’une réflexion théorique élaborée en réaction aux théories keynésiennes, une doctrine monétariste née dans les années 1970, qui prescrivait, comme remède aux crises subies par un certain nombre de pays, les principes de

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