L’organisation compétitivité de notre pays. La réussite de ce chantier de la réforme de l’état comporte deux volets : – le premier est lié à l’amélioration de la qualité des services rendus au « client-administré ». L’objectif est d’aller vers une administration de services, plus simple et plus proche des usagers. Le service public doit s’adapter à une société en perpétuelle évolution. De même l’intégration des technologies dans les services impose un décloisonnement des services administratifs (accès aux formulaires et paiement en ligne...) ; – le second doit concrétiser la capacité des pouvoirs publics à dégager des marges de manœuvre budgétaires et à mobiliser les moyens là où ils sont réellement nécessaires. On évoque des gains de productivité potentiels de l’ordre de 5 % grâce à une meilleure gestion. La revue générale des politiques publiques doit permettre cette évaluation méthodique de la performance des services publics. Néanmoins, il existe un risque de voir le volet de réduction des dépenses prendre le pas sur le travail de fond, nécessairement plus lent, d’évolution des pratiques de management et de responsabilisation des acteurs. B. 1. L’ÉTAT S’IMPLIQUE VIGOUREUSEMENT L’État s’intéresse depuis longtemps à la qualité – années 80 : apparition des cercles de qualité ; – 1995-1997 : Commissariat à la Réforme de l’État ; – 1998-2002 : Délégation interministérielle à la réforme de l’État (DIRE) ; – 2003-2005 : 3 structures thématiques sont mises en place (DGMPSE, DUSA et ADAE24), toujours au ministère de la réforme de l’État. En décembre 2005, la nouvelle Direction Générale de la Modernisation de l’État assume désormais ces fonctions. Le rattachement au Minefi et l’intégration de l’ancienne Direction de la Réforme Budgétaire (DRB) reflètent la volonté d’une plus forte convergence des différents chantiers de modernisation des modes 24. DMGPSE : délégation à la modernisation de la gestion publique et des structures de l’État ; DUSA : délégation aux usagers et aux simplifications administratives, ADAE : agence pour le développement de l’administration électronique. 121