Les outils du management public action quotidienne d’une juridiction de droit commun, le gestionnaire, parce que l’irresponsabilité de son ministre le « couvre ». Il convient de sortir de cette situation peu satisfaisante, dans laquelle la responsabilité des acteurs publics est introuvable : une charte de responsabilité devrait pour le moins préciser l’imputation des décisions (comme au Canada). Au-delà, il faut peut-être adapter les systèmes anglo-saxons : le ministre est responsable politiquement devant le Parlement et le chef du gouvernement, ou le président de la République ; le responsable de mission (à créer dans notre pays17), ou le RPROG, devient responsable de sa gestion devant les juridictions compétentes. Il convient alors de redéfinir les fonctions d’ordonnateur. 17. Un Permanent Under Secretary en Grande-Btretagne (PUS) ou un secrétaire d’État en Allemagne. 198