LE RÉGIME D’APPROPRIATION FONCIÈRE « EN COMMUNS » africaines et leurs régimes d’appropriation « en communs ». Ce qui est essentiel, c’est l’architecture de ce dispositif complexe et ceci pour des raisons qui n’ont rien à voir avec quelque ethnographie nostalgique. Nos sociétés, au Nord comme au Sud, redécouvrent les exigences d’une gestion « en communs » parce que c’est une des hypothèses crédibles d’un développement durable que d’associer l’ensemble des parties prenantes à des décisions qui, engageant l’avenir, doivent trouver leurs fondements dans la longue histoire de leurs sociétés. C’est donc dans cet esprit qu’on découvrira dans le chapitre suivant quelques expériences africaines avant d’en comparer les enseignements avec celles du Nord, dans la troisième partie. 175 DROIT ET SOCIÉTÉ, VOL. 54, 2011