56 Les grands principes éthiques à humaniser la personne [et] (la) société »131. Ainsi une valeur fondamentale incarnerait mieux les attentes individuelles dans une société soucieuse de ne pas sacrifier ses principes sur l’autel des interstices du réel. Le CCNE s’inscrit pleinement dans ce mouvement. M.-F. Callu observe qu’il « a joué un rôle essentiel dans ce travail de rapprochement entre le concept de dignité et ses aspects tangibles »132. Entre principe fondamental et accompagnement de l’évolution des connaissances et des pratiques scientifiques ou économiques, l’avenir de cette notion dépend de la vision de notre société sur la manière de traiter l’être humain, son environnement et ses conditions d’existence. La préservation de l’éminence de sa position dans la hiérarchie des normes éthiques et juridiques en dépend. 131. Thevenot X., « La bioéthique », (…), in Durand G., op. cit. 132. Callu M.-F., « La dignité de la personne humaine », op. cit.