RÉGULATION exemple à chacun d'eux une participation plus efficace aux relations internationales que ne le permettrait la simple inégalité de puissance entre eux. Les rapports entre puissance et droit sont donc d'ordre dialectique, et à un double titre. Chacun d'eux subit d'abord sa propre dialectique interne. La puissance est pluraliste, décomposée entre plusieurs centres indépendants et soumise à une compétition permanente. Le droit international repose d'un côté sur la souveraineté de l'État et de l'autre sur ses obligations internationales. Dans leurs relations mutuelles ensuite, puissance et droit peuvent se conforter ou s'opposer, suivant les moments et les domaines. Leur réconciliation ou leur contradiction ne sont en pratique jamais complètes ou définitives. Mais les deux procèdent des mêmes phénomènes et tendent au même objectif régulateur, même si cet objectif est indéfiniment repoussé en fonction de la dynamique incessante des relations internationales. Puissance et droit, ensemble ou séparément, sont à l'image de la complexité des relations internationales. Aussi bien est-ce en continuité et non en opposition qu'il faut successivement analyser leur régulation par la puissance (chap. 1) et leur régulation par le droit (chap. 2). Quatrième partie : Régulation 285