DROIT JUDICIAIRE PRIVÉ avait changé depuis 1991 : sa pensée n'était pas figée mais, au contraire, en perpétuelle évolution. Par ailleurs, certaines divergences résultent de la nécessité dans laquelle je me suis trouvé de tenir compte des changements intervenus en droit positif. Enfin, on pourra s'étonner de ce que mes propres travaux (essentiellement ma thèse) soient parfois cités comme exprimant une opinion contraire à celle présentée dans le précis. Cette situation un peu schizophrénique provient de ce que Jacques et moi n'étions pas toujours d'accord sur une question de droit. Ayant pris le parti de développer ses idées dans cet ouvrage qui reste le sien, j'ai, dans la mesure du possible, fait passer mes opinions contraires au second plan. Heureusement, le maître et son disciple étaient généralement d'accord. Cette seconde édition du livre de Jacques HÉRON est dédiée à son épouse Hélène et à leurs cinq enfants. Caen, le 31 août 2002. Th. LE BARS 8