L'identité française et la loi 1987 par le Conseiller d'État Marceau Long2 ; la loi du 22 juillet 1993 réformant le Code de la nationalité ; la loi relative à la nationalité du 16 mars 1998 ; la loi du 29 décembre 1999 modifiant les conditions d'acquisition de la nationalité française par les militaires étrangers servant dans l'armée française ; le discours sur l'insécurité prononcé à Grenoble le 30 juillet 2010 par le président de la République Nicolas Sarkozy et dans lequel le chef de l'État annonce notamment que la loi prévoirait la déchéance de la nationalité pour certains criminels d'origine étrangère ; la loi du 24 juillet 2006 relative à l'immigration et à l'intégration ; la loi du 16 juin 2011 relative à l'immigration, à l'intégration et à la nationalité ; la mission d'information de l'Assemblée nationale présidée par le député Manuel Valls sur le droit de la nationalité en France (2010-2011) ; l'extension de la déchéance de nationalité pour terrorisme prévue par le projet de loi constitutionnelle du 23 décembre 2015. A. Le jus soli, le jus sanguinis et la question de la « tradition française » La nationalité est ainsi « un lien politique entre l'individu et l'État (...), une institution qui relève du droit public, bien qu'elle produise également 2. Être Français aujourd'hui et demain, rapport remis au Premier ministre par M. Marceau Long, président de la commission de la nationalité, Paris, La Documentation française, 1988. 40