Dix mythes du droit public parfois aussi organique au sein des administrations et des juridictions ainsi qu'au moyen de quelques supports médiatiques et/ou historiques. Essentiellement, cela dit, les mythes ici décortiqués impliquent une réflexion quant au rôle de la doctrine académique (à laquelle on appartient ce qui rend la distance d'étude d'autant plus complexe). Comment enseigner le Droit et transmettre des connaissances juridiques ? Comment (et pourquoi ?) douter de tout ce qui nous a été enseigné et transmis alors que, dans la très grande majorité des cas, cela a bien été fait et sans aucune mauvaise intention intellectuelle ? Plus encore, qui sommes-nous pour juger de ce qui doit - ou non - être enseigné ? Personne ! Nous ne faisons qu'émettre des hypothèses que chacun ou chacune jugera. Nous ne faisons que proposer que le doute soit plus souvent professé aux étudiants en Droit qui ont parfois trop tendance - peut-être parce qu'on le leur a fait croire - que la parole de leurs enseignants ne serait qu'expression de la Vérité. Il ne s'agira pas pour autant de dénigrer toute parole doctrinale juridique ou de prétendre à une Vérité plus grande ou réelle et propre à son auteur mais simplement - par quelques questionnements - d'en provoquer d'autres et de permettre la diffusion des nécessaires interrogations sur ce qu'est le Droit. Dix mythes... - Nous aurions pu multiplier les exemples de ces « mythes » juridiques publicistes (comme celui selon lequel « le juge serait la bouche mécanique de la Loi ») mais il nous a semblé que dix d'entre eux, rencontrés au fil d'enseignements et/ou de recherches (ce qui impliquera que parfois quelques chapitres renverront à de premières pistes publiées), méritaient d'être d'abord ici réunis. Nous remercions à cet égard les relecteurs des présentes pages mais aussi les collègues et étudiants qui, au cours de l'année 2018 à l'Université Toulouse 1 Capitole, ont permis d'affûter nos « armes juridiques » en la matière en nous donnant la possibilité de confronter nos propositions à leurs réactions et parfois contre-argumentations. Un grand merci tout particulier 44