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éthiopienne et somalienne au sujet du nombre de réfugiés de chacun des
deux pays, le ministre éthiopien des Affaires étrangères, M. Goshu Wolde
répondant à une attaque de son homologue somalien, déclarait : « Plutôt
que de répondre aux propos du ministre somalien des Affaires étrangères,
je voudrais d'abord faire remarquer à l'Assemblée que la dette de l'État
somalien équivaut à huit années de contribution au budget ordinaire. Or,
ce que déclare le délégué somalien aujourd'hui, nous l'avons entendu plusieurs fois. La Somalie aurait pu envoyer des cassettes magnétiques que
nous aurions écoutées en séance plénière. Cela aurait évité des frais de
déplacement à la délégation somalienne. L'argent dépensé pour les billets
d'avion aurait servi à la Somalie pour régler une partie de sa dette vis-à-vis
de l'Organisation de l'union africaine »35. La question remonte aux origines de l'organisation.
116. Les modalités des nouvelles dispositions financières. - Elles figurent dans
un document36 du département économique de l'Union africaine. Il ressort des mécanismes d'opérationnalisation applicable à l'option retenue à
Kigali que la collecte des taxes. La taxe sur le billet d'avion (la taxe de 0,2 %
sur les billets pour les vols en partance ou à destination de l'Afrique) et la
taxe sur le tourisme (0, 2 % sur les prix payés par les touristes dans les
hôtels) se fera en collaboration avec les États membres de l'organisation.
La collecte de la taxe sur le billet d'avion se fera en liaison avec l'Association internationale des transports aériens (IATA dont le siège est au
Canada) et les agences et compagnies de transport dans les États membres.
La collecte de la taxe sur le tourisme s'opère avec les ministères nationaux
du tourisme. Les banques centrales feront les comptes de ces deux taxes. Il
est envisagé un mécanisme de compensation pour atténuer l'impact de ces
taxes sur les économies des États membres. L'Union rejoindrait la Communauté économique et de développement de l'Afrique de l'Ouest dont le
budget est financé principalement par les recettes collectées à travers une
taxe communautaire. En ce sens, la décision37 de la Conférence - jointe en
Annexe - apporte elle-même des précisions. Les chefs d'États y soulignent
leur « sa détermination à assurer que l'UA soit financée de façon prévisible,
durable, équitable et responsable, avec l'appropriation intégrale par ses
États membres » et applique « une taxe de 0,2 % sur toutes les importations
éligibles en Afrique pour financer le budget de fonctionnement, le budgetprogramme et le budget des opérations de soutien à la paix de l'Union
35. Conférence des chefs d'État et de Gouvernement, 41e session, séance plénière, 3 mars 1985.
36. Union Africaine, Dép. éco., Modalités de mise en œuvre des deux options retenues par la conférence
des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine sur les sources alternatives de financement de
l'Union africaine, 2013, 16 p.
37. UA, Conf. /AU/Dec. 605(XXVII), Décision sur les conclusions de la retraite de la Conférence de
l'Union africaine, 18 juill. 2016.

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