30 LA RELIGION DU CONTRACTANT Autrement dit, la validité et l'efficacité du contrat sont loin d'être acquises. Les aspirations des parties doivent être conciliées avec celles de la société, de sorte que l'ordre public évince souvent la volonté4. Après avoir évalué l'efficacité de la contractualisation par soumission à un droit religieux (Chapitre I), il faut envisager l'hypothèse de la contractualisation par incorporation des motifs religieux au champ contractuel (Chapitre II). 4. D. Houtcieff, Droit des contrats, op. cit., p. 57, n° 71.