Doctrine cées selon de tels procédés sont, dès lors, davantage de nature à répondre aux « problèmes sociaux » qu'il leur appartient de résoudre que si elles avaient été énoncées de manière centralisée. Ces modalités relativement décentralisées permettent en d'autres termes de pallier le risque d'arbitraire auquel s'expose la « nouvelle science du droit administratif ». Dans le cadre de telles modalités, il reviendrait à la « nouvelle science du droit administratif » d'expliciter les « problèmes sociaux » à la définition desquels participeraient de tels acteurs, et de formaliser juridiquement les règles de droit susceptibles d'y répondre, en intégrant les apports des différentes sciences sociales pertinentes. Cette tâche lui incomberait tant à l'occasion de l'énoncé des principes directeurs auxquels répondraient les règles de droit administratif, qu'à celle de leur application. Elle ne pourrait toutefois être réalisée qu'à l'occasion de réformes sectorielles du droit administratif, dans le cadre desquelles pourrait être assurée la participation des différents acteurs auxquels elles sont applicables. Les difficultés auxquelles s'expose un tel renouvellement de la science du droit administratif ne peuvent ainsi que conduire à en limiter la portée. 200c1 124 Re vue du dr oit public * Mar s 2024