Hacker éthique dans la jurisprudence un système de traitement de données constitue un trouble manifestement illicite. Sur les faits, un journaliste avait signalé une faille de sécurité informatique à la société Forever Living Products puis a publié un article sur son site zataz.com ainsi qu'une vidéo concernant cette vulnérabilité. Finalement, le journaliste a été condamné sur la base de l'article 323-1 du Code pénal. Il s'agit d'un changement de positionnement des magistrats par rapport à l'affaire Kitetoa. En effet, ils ne s'intéressent plus à la facilité de l'accès au système mais à la question de savoir si cet accès était autorisé ou non, ce qui constitue une interprétation restrictive de la bonne foi. Rappelons cependant qu'aux termes de l'article 121-3 du Code Pénal « Il n'y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre ». C'est pourquoi les juges ont relaxé certains hackers éthiques lorsque leur bonne foi était caractérisée. C. Répression du maintien dans un système de traitement automatisé de données au vu de l'intention frauduleuse Dans une affaire similaire à l'affaire Kitetoa,un internaute connu sous le pseudonyme de Bluetouff a pu récupérer 8 gigaoctets de données sur le site de l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail). Ces données étaient librement accessibles sur le 117http://www.zataz.com