Les jeux d'influences Newstead, nommée Directrice juridique de Meta en 2019, qui a été conseillère juridique au sein de l'administration américaine. L'exemple de Meta est le plus connu mais ne doit pas occulter la participation d'acteurs politiques ou institutionnels à la gouvernance d'autres entreprises, par exemple Twitter dont le Conseil d'administration a notamment comporté un membre de la Chambre des Lords, Martha Lane Fox, ou Mimi Alemayehou l'ancienne viceprésidente exécutive de l'Overseas Private Investment Corporation (OPIC - l'agence de financement du développement du gouvernement américain). Les accusations d'allégeance. Dans un tel contexte, les réseaux sociaux peuvent-ils rester politiquement neutres et éviter de s'exposer à des accusations d'allégeance ? Déterminer l'alignement politique des réseaux sociaux aux États-Unis, comme à l'international, est une tâche difficile voire illusoire. Ces entreprises ne sont pas des entités homogènes ; les affiliations politiques qui pourraient leur être attribuées dépendent des départements et individus étudiés au sein de chaque entreprise. Elles font pourtant face à différentes allégations de biais partisan : aux États-Unis, les conservateurs les accusent d'être progressistes tandis que les progressistes leur reprochent d'avoir créé des plateformes favorisant la viralité des contenus conservateurs. Les réseaux sociaux ont notamment été confrontés dès 2016 à des accusations de partialité en faveur du parti Démocrate et de ses vues. Cette critique a été réitérée à l'occasion de déclarations 153