162 Revue Française de Finances Publiques l'intelligence artificielle générative du type chat GPT proposé par Microsoft ou bien « le chat » de Mistral ou bien encore Gemini de Google, on peut augurer que les rédacteurs disposeraient d'une grande aide en posant et en traitant la question ou une partie de la question par l'intermédiaire de ces technologies qui pourraient s'appuyer sur un corpus d'informations déjà disponibles à savoir le projet annuel de performance du projet de loi de finances, les rapports annuels de performance des années précédentes, enfin, l'ensemble des questions qui ont été posées lors des exercices précédents et des réponses qui leur ont été apportées. Il ne faut pas comprendre de cette ambition qu'il est souhaitable que les questions parlementaires soient traitées par une machine ; les rédacteurs de ces réponses ont une véritable valeur parce qu'ils connaissent le métier et les dépenses sur lesquelles ils sont interrogés. Néanmoins le travail de documentation, le travail de corrélation des informations pourraient leur être grandement facilité par l'intermédiaire de l'intelligence artificielle. Conclusion L'IA est un phénomène de société. Les finances publiques, constitutives de notre pacte social et démocratique ne sauraient ignorer une telle évolution. RFFP n° 169 - Février 2025