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La croissance économique de Yoplait dans son secteur est exceptionnelle, surtout en France, marché très concurrentiel, où elle occupe actuellement la deuxième place derrière Danone avec un record à 13.8 % de parts de marché en août 2012. Qu’en est-il au plan international ? Notre stratégie est principalement axée sur le développement de notre contrôle et influence sur la gestion de la marque qui était traditionnellement aux mains des franchisés. Nous avons trois groupes de pays. Le premier : les pays où nous sommes déjà « en propre », c’est à dire à travers des filiales ou entités que nous détenons à 100 % (comme au Royaume-Uni, en Belgique, en République Tchèque, en Suède et au Portugal) et où nous avons de grands réservoirs de croissance. Le deuxième : les pays où la marque est présente et où nous souhaitons renforcer notre influence, comme nous venons de le faire très récemment au Canada et en Irlande, qui sont devenues des filiales en propre depuis cette année. Le troisième : dans les nouveaux pays ou territoires où nous souhaitons lancer et développer Yoplait, comme la Chine par exemple. La Petite Fleur est donc en pleine expansion internationale. Parlez nous de vos ambitions et de votre stratégie ? Notre ambition ? « Flowering the world »: fleurir le monde. Développer la marque Yoplait, une marque innovante et unique reconnue dans le monde entier pour la qualité et le goût de ses produits synonymes de plaisir et naturalité. Faire de Yoplait un numéro 2 mondial plus fort. Développer notre part de marché mondiale en s’appuyant sur nos forces : des produits de qualité toujours supérieure, des marques globales fortes, l’excellence de notre expertise technique et des équipes entrepreneuriales et talentueuses. Quels sont les enjeux de Yoplait au niveau environnemental ? Yoplait la Petite Fleur doit être et rester l’amie de la nature. C’est pourquoi le Développement Durable est inscrit dans les gènes de la marque. L’entreprise a engagé un programme complet en matière d’environnement touchant tous nos sites de production et de distribution mais aussi nos produits et tous les thèmes de l’environnement : énergie, eau, déchets, emballages,... - une empreinte environnementale bien évaluée : Yoplait déploie depuis 2011 la méthode

d’analyse de cycle de vie sur tous ses produits afin d’évaluer leur impact environnemental. - des recettes moins gourmandes en matières premières : sur les 3 dernières années, les recettes mises au point par les équipes de Recherche et Développement ont permis d’économiser 27 000 tonnes de CO2. Et ce pour le même bénéfice organoleptique. La politique Ressources Humaines semble être le cœur de l’entreprise, est-ce exact ? L’ambition de General Mills étant de renforcer la présence mondiale de Yoplait, nous avons besoin d’équipes talentueuses pour y parvenir. La qualité des hommes et des femmes qui les composent est donc déterminante. Nous sommes entourés de collaborateurs enthousiastes, qui agissent avec passion dans tout ce qu’ils entreprennent. Fort de la culture entrepreneuriale développée pendant sa reconstruction à partir des années 2002-2003, Yoplait a conservé agilité et processus de décision rapide, qui sont plutôt généralement des atouts de PME. J’encouragerais de jeunes talents qui souhaitent travailler dans la grande consommation à nous rejoindre car ils intégreront une entreprise que sa position de challenger rend combative. Nous serons d’autant plus intéressés par leurs candidatures qu’ils proposeront des idées pour bouleverser les codes du marché et gagner devant un concurrent plus grand en taille ! En quoi Yoplait est-elle une entreprise qui développe les talents ? Quand on se bat contre des poids lourds mondiaux, non seulement il faut être excellents mais aussi savoir se différencier pour que les consommateurs vous choisissent. Développer les talents, cela veut dire notamment faire naître et entretenir audace, créativité, expérimentation d’idées nouvelles, innovation, excellence et rapidité d’exécution ! Toutes ces qualités renforcent notre organisation en même temps que son développement offre l’opportunité de les développer à ceux qui ont envie d’aller de l’avant. Pour finir, je dirais qu’il faut s’amuser dans son travail et écouter son cœur : aimer son métier, c’est généralement déjà bien le faire. L’enthousiasme doit être un moteur de la performance et c’est ce que nous essayons de cultiver chaque jour dans les jardins de Yoplait. ●
Propos recueillis par Audrey-Sophie Nacass

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