Centraliens - La revue des Arts et Manufactures - Juillet 2013 / N°627 - 45

point de vue des entreprises

Crédit photo Alain Fischer

Dossier énergie

La caserne de Bonne, Ecoquartier, Grenoble

Pouvez-vous citer des exemples d’actions ou de projets ?

Le Projet Efficacity (Marne-la-Vallée) va développer, expérimenter et déployer des solutions visant à réduire de 10 % la consommation globale
d’énergie d’une ville à l’horizon 2020. Il constitue un prototype de « sustainability center » à la française, combinant les différentes dimensions
de la R&D publique et privée, de l’innovation et de la territorialisation. Parmi les partenaires : PRES UPE Paris Est (IFSTTAR, EIVP, ENPC,
CSTB), Bouygues Construction, EDF, GDF SUEZ, IBM, RATP, Veolia Environnement, Vinci, Ingénierie (12 sociétés).
Le CSTB a élaboré une problématique et un ensemble de catégories d’analyse pour évaluer la qualité urbaine des projets, au regard du « fonctionnement social urbain » qu’ils génèrent. Cette méthodologie a été testée sur des projets de rénovation urbaine pour l’ANRU et le PUCA,
ainsi que sur cinq éco-quartiers pour l’USH.
Nous avons contribué, avec notre filiale CERTIVEA, au déploiement d’une certification, HQE Aménagement (CERTIVEA), portant sur la
gouvernance et la gestion des projets d’aménagement. Elle vise à améliorer et valoriser la prise en compte des enjeux du développement du
territoire à l’échelle d’une opération d’aménagement via son management
Dans le cadre de votre actuel Contrat d’Objectifs, quelles avancées pouvez-vous citer dans le domaine du quartier et de la
ville durable ?

Notre Contrat d’Objectifs signé avec l’Etat a favorisé le développement des compétences et domaines d’intervention du CSTB autour d’éléments constitutifs de la ville de demain : « objets urbains » (bâtiments complexes, îlots, équipements publics…) ; déploiement d’innovations,
avec leur intégration à l’échelle urbaine ; questions énergétiques et environnementales ; qualification élargie des impacts des constructions ;
caractérisation de performances et évaluations ; opérations d’aménagement, etc.
Parmi les avancées concrètes, on peut citer :
• Les nombreuses interventions du CSTB aux côtés des pouvoirs publics (RFSC, EcoCités, EcoQuartiers, ANRU) et des collectivités territoriales (Grenoble, Nantes, Metz, Reims, etc.). Le label national ÉcoQuartiers est initié en 2013, il vise à concrétiser les efforts autour de valeurs
fondamentales liées notamment au développement des énergies renouvelables, à la limitation de l’empreinte carbone et de l’étalement urbain.
Il constituera un levier pour encourager, accompagner et valoriser les projets des collectivités, autour d’objectifs essentiels.
• Des partenariats académiques et industriels engagés au travers des recherches collaboratives : Eu VITO BRE, EDF, Ecole des Mines, Lepii
(CNRS), LVMT, Ademe, ANRU, CGDD, Veolia, etc. Dans le cadre d’un consortium (BURGEAP, EGIS, etc.), le CSTB a participé au projet
ASPECT 2050 (Approche Systémique des Plans Énergie Climat Territoriaux : mise en perspective 2050), cofinancé par l’ANR, achevé en 2012.
Il a aussi mené le projet OREVADD « Outils et Référentiels pour Évaluer dans une Approche Développement Durable » avec le LVMTUPEMLV- IFSTTAR, ACADIE, Université Paris I et M. Wiel consultant.
Pour l’avenir, la stratégie du CSTB dans le domaine de la ville durable consiste à renforcer encore les approches du bâtiment intégré dans son
environnement, le quartier et la ville. Les collectivités locales et les acteurs de l’aménagement urbain, qui renouvellent et gèrent les villes, ont
en effet besoin de méthodes et d’outils adaptés, basés sur des connaissances scientifiques et techniques. L’ambition du CSTB est de contribuer,
via l’observation et l’évaluation, à l’identification des bonnes pratiques ainsi qu’à leur valorisation.
Centraliens no627 [Juillet 201
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Centraliens - La revue des Arts et Manufactures - Juillet 2013 / N°627

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