Centraliens - La revue des Arts et Manufactures - Juillet 2013 / N°627 - 58

Histoire

but the company was changing. Already in the 1870s, Arthur seems
to have become involved with activities apart from the hollow block
business. He wrote two books on the topic of ceramics: Pottery (New
York, 1872), which dealt with ceramics exhibited at the 1871 International Exhibition in London, and Majolica and Fayence (New
York, 1877), which covered the development and examples of this
kind of work. Meanwhile, the company faced increased competition
as new companies formed to supply the hollow tile market. Around
1885 the company reorganized, moved the factory to New Jersey, and
then made blocks exclusively from clay. It seems neither Leonard nor
Arthur were actively involved any longer. By this time, the material
was becoming a commodity, no longer seen as requiring the expertise
of specialist designers and manufacturers.
In 1888, Arthur became mentally ill, after he was injured in a
highway accident. He was thrown from his horse-drawn carriage
and lost consciousness from the impact; his injuries were so bad that
some thought he would not survive. He did survive, but it seems the
concussion caused brain damage, and he was confined to the family
home, or institutionalized, thereafter.

Fig. 5 - Fire-Proof Building Company of New-York, produits de la fin des
années 1870s ou début 1880s: voûtes plates et arquées en béton ou briques,
cloisons et blocs pour toit. (F. A. Leers, ed., A Manual of Useful Information … Passaic Rolling Mill Co. [Paterson, NJ, 1884], 23)
Fig. 5 - Fire-Proof Building Co. of N.Y.’s products from the latter part of the
1870s or early 1880s: flat and curved arches of concrete or clay, partitions and
roof blocks. (F. A. Leers, ed., A Manual of Useful Information … Passaic Rolling
Mill Co. [Paterson, NJ, 1884], 23).

perpendiculaires aux poutres qui la portaient (Fig. 6). « Par cette
disposition des blocs » expliquait-il « …..les zones autour du vide
dans les dits blocs sont soulagées de la pression transversale,
chaque bloc étant soumis à une pression d’extrémité », plutôt
qu’à la poussée de la voûte qui était « dirigée transversalement
sur l’espace vide », et susceptible d’écraser les blocs. On ne sait
pas si Arthur a procédé à des essais pour démontrer cette théorie. Cependant, des essais furent réalisés dans les années 1890,
sur des planchers utilisant des blocs dits « end construction ».
Ils montrèrent la validité de l’analyse d’Arthur, alors que cette
solution venait à être connue. Cependant la FPBCNY ne montra
point cette solution dans sa publicité, l’invention d’Arthur étant
peut-être en avance sur son époque. Dans les années 1890, les
planchers dits « end construction » commencèrent à être largement utilisés.
Léonard breveta aussi un système de plancher innovant qui était une
variation sur le bloc « linteau ». Sa conception s’inspirait non seulement de la théorie « end construction », mais simplifiait considérablement les blocs, pour faire un plancher économique et robuste.
Deux blocs étaient seulement nécessaires, un bloc massif d’extrémité et un bloc creux long. Le bloc d’extrémité pouvait être réalisé de
différentes longueurs pour s’adapter aux différents espacements des
poutres dans le bâtiment (Fig. 7). Le système ne requérait aucun coffrage, nécessitait moins de mortier et éliminait les difficultés de fabriquer et mettre en place des blocs de formes différentes. On en sait pas
si ce type de plancher fut jamais réalisé, mais il anticipait l’évolution
de l’industrie qui allait vers des corps creux de plancher plus simples.

Fig. 6 - Dessin du brevet montrant les coupes horizontales et verticales d’un
plancher en corps creux. La Fig 1 montre les blocs avec les cotés et les cloisonnements qui courent perpendiculairement aux supports (poutres profilées en I appelées A). La vue en plan montre le sommet des blocs, les cotés et cloisonnements
des blocs (coupe à travers le plancher). Les blocs contre les cotés du profilé en I
(« C ») consistent en une pièce massive. Arthur Beckwith obtint un brevet pour
cette invention le 9 juin 1874. (United States Patent Office).
Fig. 6 -Patent drawing showing vertical (Fig. 1) and horizontal (Fig. 2) sections of a
hollow tile floor. Fig. 1 shows blocks with sides and webs that run perpendicular to
the supports (I-beams labeled “A”). The plan drawing shows the top of the blocks, and
sides and webs of the blocks (a section through the floor). The blocks against the sides
of the I-beams (“C”) are solid. Arthur Beckwith received a patent for this invention 9
June 1874. (United States Patent Office).
•••

Leonard moved on to other activities. He patented a number of
inventions in 1879 and the early 1880s, which show his interest in
mechanical equipment and also ongoing connections with French
scientists and engineers. With the French-born chemists Cyprien
M. Tessié du Motay and Auguste J. Rossi (1839-1926, also a graduate
of the ECP, in 1859), he patented refrigeration machinery. To put these
patents into use, the New York Ice Machine Company was established
Centraliens no627 [Juillet 201
3]

Centraliens - La revue des Arts et Manufactures - Juillet 2013 / N°627

Table des matières de la publication Centraliens - La revue des Arts et Manufactures - Juillet 2013 / N°627