Carrières Figure 4 45 % des Centraliens travaillent désormais dans le secteur tertiaire, 50 % dans l'Industrie et 5 % seulement dans le BTP, avec une petite tendance favorable au secteur tertiaire depuis 2006 (figure 4). Toutefois, dans le secteur des transports, il faut noter quelques écarts significatifs avec la population de l'ensemble des ingénieurs. Les Centraliens sont proportionnellement moins nombreux dans le secteur aéronautique (23 % contre 36 % pour l'ensemble des ingénieurs)et plus nombreux dans le secteur automobile (61 % contre 47 %) alors qu'il y a égalité dans le ferroviaire ou le spatial, mais pour des effectifs certes moins nombreux (figure 5). Entre 2006 et 2013, les Centraliens se sont également déplacés des fonctions de Production/Achats/Qualité vers des fonctions de Direction d'unité ou de Direction Générale, mais en conservant un fort attrait pour les entreprises de plus de 2000 employés, sans toutefois ignorer les ETI (entreprises de taille intermédiaire < 250 employés) où ils sont encore 14 % (figure 6 et 7). Figure 6 www.centraliens.net Figure 5 On constate également qu'ils se préparent mieux à affronter l'avenir. 50 % des moins de 30 ans ont désormais un double diplôme contre 45 % pour la tranche d'âge supérieure à 45 ans. Et l'enquête semble indiquer un regain pour les doubles diplômes dans le domaine scientifique au détriment des écoles de gestion. Serait-ce l'effet TIME (Top Industrial Managers for Europe) dont Centrale Paris est membre fondateur et qui existe depuis 1989 ? Est-ce une réaction face à une économie « incertaine » et un repli vers les Sciences et le domaine du « certain » ? Les prochaines enquêtes le diront ! (figure 8) Figure 8 Figure 7 53http://www.centraliens.net