Centraliens - N°631 - La revue des Arts et Manufactures - Janvier/Février 2014 - 64

Histoire

Pilotes et observateurs
sont éreintés. JG participe aux reconnaissances, puis aux missions de réglage de tir
et de contrôle, en triplace puis en biplace,
faisant fonction d'observateur, avec succès.
Un pilote lui est affecté, qui est « excellent ».
Ils opèrent en harmonie parfaite. Le secteur
se calme, les permissions peuvent reprendre.
L'escadrille déménage pour le terrain de
Senoncourt dans le secteur de Verdun.
Juillet 1917
JG est titularisé comme observateur d'escadrille, début août il est nommé lieutenant à
titre définitif. Désigné pour renforcer l'escadrille 41, JG opère désormais dans le secteur
de Douaumont. Pendant 15 jours d'attaque,
reprennent les sorties journalières : reconnaissances, liaisons, réglages, et au retour
traversée de tir de barrage au milieu des trajectoires d'obus. De retour dans son unité, il
apprend sa citation à l'ordre de la division.
Il sera cité à l'ordre du corps d'armée en septembre 1918. La vie en campagne continue.
Passe l'hiver 1917-1918
Le personnel se renouvelle, le matériel est
modernisé. Les missions se succèdent « s'il
n'y avait pas l'intérêt du travail, ce serait
bien monotone  » sic), comme le perfectionnement : 15 jours de stage à l'école de
Cernay pour un cours d'observateur en
avion ; la photographie aérienne et son interprétation se développent.
24 avril 1918
L'escadrille quitte le secteur de Verdun.
3 mai
Elle s'installe au terrain de Viefvillers, dans
le secteur de Montdidier, où le travail ne
manque pas : reconnaissances, missions
photo, réglage d'artillerie, liaison infanterie.
N'empêche que le terrain est bombardé la
nuit. Il est déplacé non loin, à Noiremont,
fin juillet. Comme escadrille de corps d'armée, la 32 est chargée des missions les plus

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lointaines et les plus dangereuses. À l'honneur comme à la peine, elle reçoit la visite
«  de Clémenceau accompagné du général
Weygand, son officier d'ordonnance » sic).
Après toutes les attaques de mai à septembre, l'escadrille changera plusieurs fois
de terrain : Sommereux, Etelfay, pour se
fixer près d'Épinal à Dagnéville. Le secteur
est vaste, de Saint-Dié à Gérardmer. Il est
parfaitement calme.
3 octobre 1918
JG accompagne une mission de photo en
patrouille pour faire en même temps une reconnaissance à vue, à 25 km à l'intérieur du
secteur adverse. Cette incursion inaccoutumée entraîne une vive réaction de la défense
antiaérienne adverse. Observation de l'observateur : « Le paysage des Vosges est attirant ».
Peu après JG est admis à apprendre à piloter
un nouvel avion-école - c'est d'autant plus
important que, pour être appelé à commander une escadrille, il ne faut pas être seulement observateur, mais pilote ! - Le moniteur
est satisfait de son élève.
Fin octobre, début novembre 1918
Les commandants de batterie sont de moins
en moins enclins à faire faire des réglages
par l'aviation. Même son de cloche à l'étatmajor. Sous différents prétextes, les mécaniciens refusent de laisser partir les avions.
JG, qui commande l'escadrille par intérim,
décide d'exécuter lui-même une mission
photo programmée ; il est sonné par les batteries allemandes, mais ramène d'excellents
clichés, parfaitement inutiles.
11 novembre 1918
C'est l'armistice. JG franchira les Vosges,
entrera à Colmar, il ira à Niedernai, Strasbourg, Mulhouse...
22 février 1919
JG quitte la 32, son escadrille. Début mars,
encore sous l'uniforme, il rentre à Centrale.

Centraliens no631 [janvier /février 201
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Centraliens - N°631 - La revue des Arts et Manufactures - Janvier/Février 2014

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