L’école aujourd’hui - n°2 - Octobre 2009 - (Page 7)

e billet in l médec du Actu Comment le cerveau mémorise-t-il ? en retiennent trop Ceux qui le syndrome d’asperger est une forme d’autisme particulière. elle n’empêche pas les enfants concernés de suivre une scolarité et d’obtenir des diplômes, mais se traduit par des soucis de communication avec les autres et des difficultés à comprendre les informations abstraites. en contrepartie, ces enfants sont perfectionnistes et, quand ils s’intéressent à un sujet technique, ils peuvent devenir très pointus dans ce domaine. cela leur est d’autant plus facile qu’ils possèdent une mémoire vraiment hors norme. l’exemple le plus connu – et romancé ! – est celui de dustin hoffman dans le film Rain man. n’en retiennent pas assez Sans oubli, il n’y a point de salut ! Aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est même la base de la mémorisation ! En effet, pour bien apprendre, il faut retenir de façon sélective. ans une seule journée, le cerveau reçoit des milliers d’informations visuelles, auditives, tactiles…, qu’on le veuille ou non. la très grande majorité d’entre elles n’ayant guère d’importance, le cerveau doit impérativement les éliminer, faute de quoi, les informations réellement utiles finiront par être noyées dans la masse… Et ceux qui Quand on parle de troubles de la mémoire, le spectre de la maladie d’alzheimer n’est jamais très loin. en réalité, cette forme de démence va bien au-delà du simple oubli. ainsi, n’importe qui peut oublier où il a posé ses clés. Mais seul le malade atteint de la maladie d’alzheimer oublie complètement à quoi peuvent bien servir des clés. la nuance est de taille ! le malade atteint d’alzheimer oublie même qu’il oublie. Notre mémoire fonctionne un peu comme un groupe de presse. au standard arrivent tous les jours des colis, du courrier. certains courriers traînent durant des semaines sur un bureau car leur destinataire n’a pas le temps de les traiter. d’autres sont classés dans les armoires. d’autres encore servent immédiatement. leur destinataire a pu en outre s’aider de précédents documents déjà classés ou chercher ailleurs un complément d’informations. au final, certaines informations sont mises au rebut, d’autres sont en cours de traitement, certaines ont probablement été perdues (y compris des informations importantes), d’autres ont rejoint des bases de données. c’est pareil dans notre cerveau : les informations qu’il reçoit ne sont pas toutes stockées dans la mémoire à long terme. cela dépend de la façon dont cette information est arrivée jusqu’au cerveau : noyée dans une masse d’autres informations ou pas ? Mémoriser, c’est classer on fait une nuit blanche ? Que se passe-t-il si… le sommeil étant indispensable au processus de mémorisation, les apprentissages de la journée ne peuvent être assimilés si l’on ne dort pas de la nuit. il n’y a d’ailleurs pas besoin d’une nuit blanche complète pour les perturber. le simple fait de se coucher après 2 heures du matin peut perturber l’apprentissage des taches motrices, car elles dépendent du sommeil lent léger, surtout présent en première partie de nuit. l’école aujourd’hui n°2 octobre 2009

Table des matières de la publication L’école aujourd’hui - n°2 - Octobre 2009

Couverture
Edito
Sommaire
ACTU - En bref - 3 questions à jean-jacques Barbot
- Le billet du médecin - Comment le cerveau mémorise-t-il ?
- Une année en IUFM - hier étudiant, aujourd’hui stagiaire
- L’école ailleurs - S’ouvrir au monde
DOSSIER - À l’école de la science
- Introduction
- Entretien Yves Quéré
- Analyse le jeux des possibles, le choc du réel
- Reportage ça ne manque pas d’air !
- Bloc-notes Former à l’esprit scientifique
PRATIQUES PEDAGOGIQUES - Langue et poésie
- Introduction : 3 questions à Bernadette Aubry
- Progressions cycles 1, 2 et 3
- Outils pour la classe
SELECTIONS - Nouvelles technologies
- Pédagogie
- Jeunesse cycle 1
- Jeunesse cycles 2 et 3
- Coin thématique
- Choix des correspondants
LA RECRE - Jeux
- Bulletin d’abonnement
FICHES PRATIQUES

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