ParaMag - n°332 - janvier 2015 - 13

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Dubaï

PARA INFOS

Le 5ème DIPC
Les 5ème championnats internationaux de
parachutisme de Dubaï se sont déroulés
du 26 novembre au 5 décembre derniers
dans le même style et la même opulence
que les fois précédentes. Les disciplines
concernées furent le vol relatif à 4, à 8
et le VRV, le voile contact, le freefly
et le freestyle, le canopy piloting,
la précision d'atterrissage et le speed
skydiving. Plus de 400 compétiteurs y
étaient présents, de quoi engendrer une
ambiance chaleureuse, même si le taux
de participation fut légèrement à la baisse
comparativement aux années précédentes,
surtout en précision d'atterrissage.
Quelques mois après les championnats du
monde (quelques semaines seulement
pour le canopy piloting !), l'intérêt porté
envers cette 5ème édition consécutive
s'étiole chez les observateurs qui s'y
intéressaient auparavant, par réseaux
sociaux interposés et autres. Les compétiteurs qui ont la chance de pouvoir s'y
rendre y participent avec toujours autant
d'enthousiasme et d'excitation. Il est vrai
que cette compétition demeure très qualitative sur le plan de l'organisation, qu'elle
se déroule dans un endroit incomparable
et au chaud au moment où l'Europe est
aux portes de l'hiver. Les "prize money"
élevés sont également très attractifs pour
les meilleures équipes qui voient là
l'occasion de participer à une compétition
très agréable sans que cela ne leur coûte
rien, ou peu, ou pouvant même repartir
avec un certain gain, selon.

En canopy piloting, le Français Eric
Philippe s'est offert la 2ème place en
précision d'atterrissage ainsi que la 3ème
au combiné. Et c'est surtout au classement
par équipe en canopy piloting que les
Français ont savouré leur première place
avec Guillaume Bernier, Julien Guiho
et Eric Philippe. En précision d'atterrissage,
la France fut représentée par 10 athlètes,
5 hommes et 5 femmes. Les meilleurs
résultats sont dus à Deborah Ferrand
(3ème chez les femmes), Leocadie Ollivier
de Pury (1ère junior féminine) et Mathieu
Guinde (3ème junior homme).

L'équipe de France de voile contact à 2.

équipier fait descendre leur moyenne de
plusieurs points. Les Belges ont donc
terminé seconds à 10 points derrière
l'équipe forte des Canadiens qui afficha
un joli 25,2 de moyenne.
Pour le VR8, la fameuse équipe à 4
Monaco s'était étoffée de quelques anciens
compétiteurs de haut niveau (Titou Auvray,
Yves Négrié, Polo Grisoni, Martial Ferré et
le plus jeune Florian Denonfoux-Pourret).
Sans entraînement, l'équipe partait pour
tenter de battre cette fois l'équipe des
Émirats Arabes Unis, à laquelle elle s'était
frottée l'an passé, et voire même de
remporter cette compétition à Dubaï.

Mais la participation de l'équipe de France
à 8 (1ère place) et de l'équipe russe
(2ème place) a changé toute la donne.
L'écart fut également trop important contre
l'équipe des Émirats qui termina 3ème,
laissant Monaco à la 4ème place.
Une fois de plus, Dubaï a ravi tous les
compétiteurs présents parce que ce DIPC,
c'est un peu des vacances de luxe pour les
parachutistes qui aiment par-dessus tout la
compétition. Bien qu'estampillé FAI,
le DIPC n'est ni un championnat ni une
coupe du monde, et ses résultats n'ont
finalement la valeur que les uns ou les
autres veulent bien lui accorder.

13
Janvier15:332
paramag.fr

En VR4 Open, les champions du monde
en titre de l'équipe belge Hayabusa ont
tenté le tout pour le tout malgré la fraîche
reconstitution de leur équipe. Au niveau
où ils étaient, le changement d'un seul

Photos Bruno Brokken

Comme à chaque fois pour cette compétition, la France fut très représentée
et représentative. Ce fut la plus haute
marche du podium en vol relatif à 8 et à 4
catégorie féminine grâce aux équipes de
France qui y étaient présentes. Médaille
d'or aussi pour le voile contact français en
séquence à 2 et à 4. Pour les disciplines
artistiques, les Français furent 1ers et 2èmes
en freestyle, ainsi que 3èmes en freefly.

L'équipe belge Hayabusa, championne du monde en titre.
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